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CAPa Métiers de l’agriculture : en route vers le Bac Pro CGEA

Maëlys Venet et Gabin Abraham sont élèves en deuxième année de CAP Métiers de l'Agriculture à la MFR de Bulgnéville où ils souhaitent ensuite faire un Bac Pro CGEA. © Photo Mélanie BECKER
Maëlys Venet et Gabin Abraham sont élèves en deuxième année de CAP Métiers de l'Agriculture à la MFR de Bulgnéville où ils souhaitent ensuite faire un Bac Pro CGEA. © Photo Mélanie BECKER

Maëlys Venet, 16 ans et Gabin Abraham, 17 ans sont en deuxième année de CAPa Métiers de l'Agriculture à la MFR de Bulgnéville. Après leur brevet, tous deux ont choisi cette même voie pour acquérir davantage de connaissances en agriculture. 

En CAPa Métiers de l’Agriculture, les périodes en entreprise sont nombreuses grâce à aux stages ou à l’apprentissage. En cours, les élèves découvrent les bases de l’agriculture aussi bien en termes d’élevage qu’en production végétale. Ainsi, grâce à l’aide de leurs enseignants, ils acquièrent des connaissances dans les matières professionnelles et générales.

Quelles sont les matières spécifiques au CAPa Métiers de l’Agriculture ?
Maylys Venet : « Nous avons des matières générales telles que les mathématiques, le français, l’histoire-géographie et l’anglais.
Gabin Abraham : « Nous avons également des matières professionnelles telles que le Module d'Initiative Professionnelle (MIP), agronomie, physique-chimie ou encore zootechnie.

Quelle est votre matière préférée ?
M. V. : Moi c’est tout ce qui est professionnel comme l’agronomie et le MIP.
G. A. : Pareil pour moi : agronomie, MIP et zootechnie.

Parlez-nous de vos stages/apprentissage
M. V. : Je suis en stage au GAEC de la Mirabelle, en Meurthe-et-Moselle. C'est une assez grande ferme avec cinq sites, plus de 100 vaches laitières, plus de 100 vaches allaitantes, plus de 1 000 moutons et une production de mirabelles. Ma mission y est essentiellement de m'occuper des vaches laitières et des moutons.
G. A. : Je suis en apprentissage au GAEC de Clefmont à Germiny. Il y a 80 vaches laitières, 100 taurillons par an, 450 moutons, des veaux, des génisses et des céréales pour une SAU de 450 hectares.

Quels sont les points forts de votre formation ?
M. V. : Nous avons beaucoup d'aide de la part de nos professeurs. De plus, nous avons plus de stages que de cours donc ce qui est plus intéressant pour nous. 
G. A. : Je trouve qu’il y a un meilleur suivi et davantage d’activités sur le terrain.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?
M. V. : Après le CAP, je compte faire un Bac Pro CGEA à la MFR de Bulgnéville puis un BTS Agricole, mais je ne sais pas encore lequel. Ensuite, je souhaiterais être salariée d’une exploitation.
G. A. : J’aimerais aussi faire un Bac Pro CGEA à la MFR de Bulgnéville pour ensuite m’installer. 

Comment voyez-vous l’agriculture demain ?
M. V. : Pour moi, l'agriculture de demain, ce sera plus de grandes exploitations que de petites exploitations familiales.
G. A. : Ça sera plus robotisé, il y aura moins de tâches manuelles et ça sera plus strict au niveau des normes. 

Que diriez-vous à quelqu’un qui hésiterait à suivre votre formation ?
M. V. : Je lui conseillerais de faire cette formation dans une MFR pour être bien suivi et pour l'alternance. »
G. A. : Cela permet de découvrir également beaucoup de choses grâce aux stages. »