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Les concours, une histoire de famille et d'amitié

Eric Laurent et sa fille aux côtés de Sofia, la troisième plus jeune génisse du concours Prim’Holstein cette année (6 mois).
Eric Laurent et sa fille aux côtés de Sofia, la troisième plus jeune génisse du concours Prim’Holstein cette année (6 mois).

Eric Laurent, salarié sur l’exploitation familiale à Haillainville (Vosges), est mordu de concours. Il est actuellement en train de préparer ses génisses pour participer au concours Prim’Holstein qui se tiendra à Agrimax.

Les concours, c’est une histoire de famille. « Cela remonte à mon père qui était passionné de génétique. Ça a toujours été ancré sur la ferme » témoigne Eric Laurent. La première plaque de concours agricole accroché sur les murs de la ferme date du début des années 90, « mais des concours, il y en avait déjà eu bien avant ». Une passion qui se perpétue de père en fils. Baigné dans l’agriculture et les concours depuis son plus jeune âge, Eric s’est retrouvé très vite mordu par les concours agricoles.

Bien se préparer

Au-delà de la tradition familiale, les concours c’est également l’histoire d’une bande de copains qui aiment à se retrouver et s’entraider lors de différentes manifestations. « Nous sommes plusieurs agriculteurs passionnés, on essaye de participer le plus possible. Nous n’avons pas peur de faire des kilomètres, on va un peu partout : Lezay, Dole, Saint-Etienne ou le Luxembourg, par exemple » ajoute Eric Laurent. Convivialité et bonne ambiance sont les maître-mots de ces éleveurs. « Certes il y a la compétition, mais au final c’est bien l’ambiance qui prime et le plaisir de se retrouver tous ensemble. Quand un copain fait un bon résultat, je suis content pour lui, c’est la fête ! ». Cette année, Eric Laurent fera le déplacement à Agrimax pour présenter deux génisses, une Red Holstein et une Prim’Holstein. . Pour l’éleveur, le choix de l’animal s’est bien évidemment fait au niveau morphologique par rapport aux points forts de l’animal et de ses aptitudes ; pattes, bassin, ligne de dos, démarche, etc. «Pour la sélection, c’est l’œil de l’éleveur qui prime. Cela se joue parfois sur des détails». Une fois l’animal sélectionné, il est temps de passer au «dressage». Une phase essentielle, «plus on commence tôt, plus c’est facile» souligne-t-il. Depuis la fin du mois d’août, Eric a isolé ses animaux et consacre une demi-heure par joue au dressage. A cela s’ajoute une préparation alimentaire spécifique pour que les génisses soient au meilleur de leur forme lors du concours, sans oublier le lavage et le clippage pour les mettre en valeur. Et lors du concours, la bande de copains s’entraide une fois de plus, que ce soit pour le soin des animaux ou le transport.