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GDS, le mutualisme au service du collectif

Frédéric Antonot, président, et Eric Pierrel, directeur.
Frédéric Antonot, président, et Eric Pierrel, directeur.

Frédéric Antonot, nouveau président du GDS des Vosges, et Eric Pierrel, nouveau directeur, reviennent sur leur prise de fonctions et évoquent les prochaines actions à mener du Groupement de Défense Sanitaire. Interview croisée.

Pouvez-vous vous présenter et nous dévoiler vos parcours respectifs au GDS des Vosges ?

- Frédéric Antonot : «Je suis en Gaec avec mon frère à Saint-Gorgon, une exploitation vaches laitières, brebis et céréales. Je suis au GDS depuis 2005 en tant qu’administrateur tout d’abord, puis secrétaire général et maintenant président depuis l’automne dernier.

- Eric Pierrel : De La Bresse, j’avais un parcours au GDS des Vosges de 1997 jusqu’à 2012 comme conseiller sanitaire et responsable informatique. Puis je suis parti dans le Jura pendant neuf ans à la direction du GDS où nous avions des tâches variées avec les organismes d’élevage, au sein d’Eva Jura notamment concernant les métiers de centre d’insémination, contrôle de performances et commercialisation de bovins. J’ai pris mes fonctions de directionau GDS des Vosges en juillet dernier en remplacement de Vincent Potaufeux qui a fait valoir ses droits à la retraite.

- F.A. : Nous remercions d’ailleurs Vincent Potaufeux et Bruno Lanterne pour leur travail, en précisant que Bruno reste membre du bureau. Précisons que Vincent reste en contrat de mission pour la reprise de la gérance sur un an à la filiale Appro et Services. Dans le paysage agricole, certains pourront donc le rencontrer lors de formations par exemple. Et, il reste animateur de la section apicole du GDS au niveau Grand Est pendant un an.

Quelles seront les actions à mener sous votre présidence et direction ? Quelle politique souhaitez-vous impulser ?

- F.A. : Le but n’est pas de réformer tout ce qui a été fait, nous n’allons pas renier le travail réalisé par Vincent et Bruno. Notre objectif est de continuer les actions entreprises. Rappelons que notre métier de base c’est le conseil à l’éleveur, l’aide technique et la gestion des plans de lutte sanitaire.

- E.P. : Qui dit nouvelle équipe, dit nouvelle méthodologie de travail mais comme le président l’a évoqué nous n’allons pas tout réinventer. Nous souhaitons que les administrateurs soient encore plus le relais de nos actions sur le terrain auprès des éleveurs, qu’ils puissent expliquer nos décisions pour un travail à la fois mutualiste et collectif.

- F.A. : L’objectif aussi, c’est de continuer à travailler en partenariat avec les autres OPA du département, que ce soit la Chambre d’Agriculture, Elitest, le contrôle laitier, les vétérinaires, etc. Un travail collaboratif afin d’amener un service à l’éleveur qui soit efficient.

- E.P. : Le GDS n’a pas pour vocation de vouloir éradiquer toutes les maladies, il s’agit plutôt de maîtrise et de gérance selon les objectifs des éleveurs. L’époque des plans de lutte obligatoires va disparaitre petit à petit, il s’agit plutôt de conseiller l’éleveur pour aller vers un «vivre avec». Nous restons donc dans une logique collective, de travailler ensemble pour les éleveurs adhérents du département.

dernier, tandis que Bruno Lanterne (à droite) a cédé sa place à Frédéric Antonot.
dernier, tandis que Bruno Lanterne (à droite) a cédé sa place à Frédéric Antonot.