Le samedi 27 et le dimanche 28 août sur la parcelle de Jean-Luc Bernard à Damas-et-Bettegney avait lieu la deuxième édition des Silphie Days.
Cette année, l’événement porté par Silphie France et Prestatech event a rassemblé des visiteurs venus de loin : de Bretagne, de Belgique et même du Canade. Grand public ou professionnels, tous étaient venus profiter des animations et en apprendre davantage sur cette plante aux fleurs jaunes que l’on voit doucement s’implanter dans le département des Vosges.
Des animations pour tous
Un salon agricole et un marché du terroir ont rassemblé exposants et producteurs du territoire. Pour ceux qui étaient venus découvrir ou approfondir leurs connaissances sur la Silphie Abica Perfo une conférence de 2h animée par Amédée Perrein, co-gérant de Silphie France permettait de découvrir la culture et les débouchés de cette culture. Les visiteurs ont ensuite pu passer de la théorie à la pratique lors d’une démonstration de récolte.
En cette fin des vacances d’été, les plus petits ont pu profiter des structures gonflables, du labyrinthe dans la parcelle de silphie, mais aussi des animaux puisque des balades à poney étaient proposées et que les animaux de la ferme pédagogique les attendaient dans leurs enclos.
Les plus grands et les amateurs de sensations fortes ont eux aussi pu apprécier les activités destinées au grand public car des baptêmes en hélicoptère et des tours en swincars ont aussi rythmé l’événement.
Une plante d’actualité
Selon le co-gérant de Silphie France, la silphie est une plante intéressante car résistante au changement climatique. La Silphie peut s’élever jusqu’à 3,5m de haut et fournir entre 12 à 20 TMS/ha. Dès la seconde année, grâce à son importante couverture de sol, elle ne nécessite pas de traitement phytosanitaire car elle ne laisse que peu de place aux adventices. Son système racinaire de 2m de profondeur et la forme de ses feuilles lui permet de stocker plus facilement l’eau et de moins souffrir de la chaleur. La culture a plusieurs débouchés : la méthanisation (en moyenne de 4000 à 4500 m3 de gaz/ha), l’alimentation animale, l’exploitation des zones de non traitement et production apicole.
