Lors de la rentrée des animaux en bâtiment, la question d’un traitement contre certains parasites se pose. Au préalable, il est conseillé d’effectuer un diagnostic pour cibler le ou les parasites à traiter.
On distingue deux grandes catégories de parasites, ceux dit « internes » et les autres appelés « externes ». Pour les parasites externes, on retrouve les gales, la teigne, les poux, les tiques ou encore les mouches. Pour les parasites internes, qui sont en lien avec le pâturage, on a les strongles digestifs ou respiratoires, les grandes ou petites douves, les paramphistomes et les coccidies. Savoir les identifier pour mieux les traiter Les parasites externes vivent sur le cuir des animaux et se nourrissent de squames, déchets ou sang via des piqûres. Les parasites internes se retrouvent quant à eux dans le tube digestif (strongles, coccidies), dans le rumen (paramphistomes) ou encore dans le foie (grandes et petites douves). À première vue, les diagnostics sont souvent ambigus puisque les symptômes ne sont pas spécifiques à un parasite : diarrhées, toux, retards de croissance, baisse de production de lait..
Nécessité d’un diagnostic complémentaire
Plusieurs méthodes existent pour qualifier et quantifier les parasites présents dans son troupeau :
- coproscopie : analyse des bouses pour identifier les œufs des parasites;
- analyse du lait de tank ;
- analyse sérologique.
Attention, certaines méthodes de diagnostic sont plus ou moins adaptées à tous les parasites. Pour vous accompagner dans votre diagnostic, n’hésitez pas à contacter votre conseiller nutrition de la Chambre d’Agriculture