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Un bâtiment robotisé pour plus de confort et de flexibilité

Anne-Laure Tacca est associée au sein du GAEC de Trianche depuis 2010 Photo : Marion Falibois
Anne-Laure Tacca est associée au sein du GAEC de Trianche depuis 2010 Photo : Marion Falibois

Anne-Laure Tacca est associée au sein du GAEC de Trianche. Une exploitation de polyculture-élevage à dominante laitière répartie sur trois sites. Elle nous présente son parcours et l’évolution de l’exploitation depuis son installation.

Présentez-vous

Anne-Laure Tacca : « J’ai 35 ans et je suis originaire de Saint-Dié-des-Vosges mais je ne suis pas issue du monde agricole. Mon père était ingénieur et ma mère commerçante. En plus de mon travail à la ferme, je suis aussi mère de trois enfants de 12, 10 et 7 ans et je suis engagée à L’UPLV ainsi qu’à la commune de La Neuveville-devant-Lépanges où je suis première adjointe et maire déléguée de Le Boulay. Faire partie d’un groupement permet de trouver plus facilement des réponses à nos questions et de trouver du soutien quand on en a besoin aussi. L’UPLV nous aide aussi à faire les prix et à être mieux rémunérés pour notre travail.

Quel est votre parcours ?

A-L. T. : J’ai toujours aimé être dehors donc j’ai fait des études agricoles. J’ai fait ma 3e et mon BEP dans la production du cheval à la MFR de Ramonchamp. Au cours de mes stages, j’ai réalisé que je ne me projetais pas dans cette filière donc je me suis réorientée vers un Bac pro CGEA à la MFR de Gugnécourt. Cela m’a beaucoup plu et m’a permis de me diversifier en faisant des stages dans des exploitations laitières. La plupart des exploitations que j’ai découvertes au cours de mes stages comptaient une cinquantaine de vaches en salle de traite. Une fois que j’ai obtenu mon bac en 2006, j’ai passé les entretiens pour aller travailler au service de remplacement. Finalement ça ne s’est pas fait parce que, quand j’ai passé mon bac, j’ai rencontré mon mari Yoann, qui lui était issu d’une exploitation familiale sur laquelle le salarié partait en novembre 2006. J’ai donc finalement repris la place du salarié.

Présentez l’exploitation

A-L. T. : Nous nous sommes installés mon mari et moi le 10 mai 2010, c’est là que nous avons repris l’exploitation de Monsieur Dittmer anciennement Wissemberg qui était un pionnier de la génétique dans les années 70. Il a souvent reçu des récompenses pour le meilleur troupeau, la meilleure vache laitière, etc. Au moment de notre installation et de la reprise de l’exploitation de Bruyères, nous avions 280ha, une centaine de vaches laitières et 40 vaches allaitantes. Mon beau-frère, Anthony s’est installé en 2016 et nous sommes passés à 330ha, 150 vaches laitières et nous sommes descendus à une trentaine de mères allaitantes. Nous produisons actuellement 1400 000L de lait.

Aujourd’hui notre SAU est composée de 60ha de céréales, 60ha de maïs et le reste en prairies.

Au total nous sommes six associés. Il y a les parents de mon mari : Sylvie et Thierry, son oncle Stéphane, son frère Anthony, mon mari et moi. Depuis 1997, en plus de l’exploitation, nous avons aussi une entreprise de travaux publics et agricoles.

Le robot d’alimentation est venu optimiser le fonctionnement du bâtiment vaches laitières en 2019 Photo : Marion Falibois
Le robot d’alimentation est venu optimiser le fonctionnement du bâtiment vaches laitières en 2019 Photo : Marion Falibois
Le bâtiment d’élevage allie bien-être animal et facilité de travail Photo : Marion Falibois
Le bâtiment d’élevage allie bien-être animal et facilité de travail Photo : Marion Falibois