Samuel Michaud est dirigeant avec Carine son épouse du GAEC Michaud, installé depuis 1995 dans l’Allier. En plus de son activité d’éleveur de bovins, il a développé en 2013 son propre concept : Aliplus. Le vendredi 4 février, il était présent lors de l’inauguration de du dépôt France Aliplus Est situé à La-Vôge-les-Bains.
L’objectif d’Aliplus est d’obtenir un d’aliment vivant, plus respectueux de la biologie des ruminants. Fabriqué en France, l’Aliplus s’ajoute aux céréales issues des productions locales. Ainsi il est plus écologique et plus économique pour les éleveurs. Face à la demande croissante des éleveurs du Grand-Est, Samuel Michaud et son équipe ont choisi d’installer un dépôt dans les Vosges pour desservir plus facilement la région.
Un concept plus respectueux de la nature des ruminants
Aliplus est un concept d’alimentation des bovins conçu pour être le plus rentable et naturel possible. Pour le développer, l’agriculteur Samuel Michaud s’est basé sur sa propre expérience d’éleveur qu’il a alliée à sa passion pour la biologie. Ainsi, il a inventé un concept plus proche des besoins des bovins et de leurs éleveurs. Pour le cela, il a été accompagné par des nutritionnistes et des biologistes. De ce travail est sortie une formule d’aliment qui permet d’optimiser la ration et le microbiote des ruminants tout en réduisant l’acidose. Plus économique, l’Aliplus est aussi plus respectueux de la biodiversité car il agit sur la chaîne alimentaire des ruminants : sols, plantes et animaux. Avant d’être commercialisé, l’aliment a été testé pendant deux ans dans un élevage pilote français. Ce sont aujourd’hui près de 1800 éleveurs qui l’utilisent en France.
Préparation et conservation
Fabriqué en France, l’aliment Aliplus permet de valoriser les céréales locales, de réduire drastiquement l’acidose. Il améliore aussi la qualité et la quantité des productions tout en faisant chuter les coûts alimentaires. Pour l’utiliser, il suffit «d’ajouter un sac de 22kg d’Aliplus à 1T de céréales et de mélanger le tout avec 120L d’eau de bonne qualité. On laisse ensuite le mélange maturer pendant 2 semaines minimum, puis il peut être distribué» explique son créateur. Autre avantage : sa conservation. «L’aliment doit être préparé au moins deux semaines à l’avance mais certains préparent de grandes quantités et ne font leur mélange qu’une ou deux fois par an.» Pour les éleveurs qui n’auraient pas les outils nécessaires pour effectuer leur mélange, une machine dépêchée par la société est mise à disposition. Elle se déplace de ferme en ferme pour traiter les céréales et fabriquer l’aliment directement sur place. Une fois préparé, le produit terminé peut être conservé dans un bâtiment ou stocké sur une dalle sous bâche.