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Le sanitaire au profit des filières

Frédéric Antonot est président du GDS des Vosges et exploitant sur la commune de Saint-Gorgon  ©Amandine Marulier
Frédéric Antonot est président du GDS des Vosges et exploitant sur la commune de Saint-Gorgon ©Amandine Marulier

Le vendredi 31 mars, au centre culturel Paul Perrin de Nomexy se tiendra l’assemblée générale du GDS Vosges. A cette occasion, une table ronde intitulée : «les qualifications sanitaires d’excellence au profit de toutes les filières».

Frédéric Antonot est président du Groupement de Défense Sanitaire des Vosges et exploitant à Saint-Gorgon, il revient pour nous sur le choix de la thématique de la table ronde à venir.

Présentez-vous

Frédéric Antonot : «Je suis éleveur avec mon frère sur la commune de Saint Gorgon, principalement de vaches laitières mais aussi de brebis en sélection. Nous produisons un peu de céréales pour l’autoconsommation et la paille. Nous embauchons sur l’exploitation un salarié à temps partiel en ¾ temps. En plus de mon activité d’exploitant, je suis aussi président du GDS depuis 2 ans.»

Quel est le rôle du GDS ?

F. A. : «Le rôle du GDS est de mettre le sanitaire au service des éleveurs de façon mutualiste. Tous les éleveurs sont sur le même piédestal. La cotisation est calculée en fonction du nombre d’UGB par soucis d’équité envers les éleveurs. Tous le monde bénéficie du même service peu importe sa taille. Notre rôle consiste à faire de la prévention et de plus en plus maintenant, l’Etat nous délègue des missions telle que la prophylaxie etc. Mais le GDS ne fait pas que du règlementaire, nous n’avons pas vocation à être le bras droit de l’Etat. Le sanitaire n’est pas fait pour embêter les éleveurs dans leur quotidien avec des règles que l’Etat nous impose, ce que nous souhaitons, c’est montrer aux éleveurs et au grand public les bienfaits du sanitaire sur la filière en général.»

Quels seront les intervenants de cette table ronde ?

F. A. : «Il y aura un membre de la coopérative de l’Ermitage pour représenter la filière laitière, un représentant de l’APAL pour la filière viande, un acteur du commerce de bestiaux et un représentant de la coopération agricole. Plus largement, l’assemblée générale est aussi l’occasion pour nous de rassembler les différentes OPA avec qui nous travaillons. Dans la filière agricole, nous avons tous besoin les uns des autres.»

Pourquoi avez-vous choisi ce thème pour votre table-ronde ?

F. A. : «Avec cette intervention nous voulons mettre en avant les répercussions positives sur les filières grâce au travail sur le sanitaire fournit au quotidien par le GDS. Les bénéfices se retrouvent autant dans les filières, que ce soit sur la qualité du lait et de la viande, sur les marchés aussi au niveau de l’export avec les négociants. Cela fait quand même 70 ans que le GDS existe, nous ne nous substituons pas à la DDT et nous n’avons pas vocation à intervenir quand il y a un souci.

L’idée est de montrer aux consommateurs que le travail fourni depuis des années contribue à la qualité des produits français. Les médias ont facilement tendance à crier haut et fort quand quelque chose ne va pas mais il faut aussi souligner le fait qu’en France nous restons un pays d’excellence au niveau sanitaire. Le consommateur peut avoir des difficultés à le savoir et à l’entendre.

De façon générale, nous éleveurs, nous savons produire et nous le faisons bien mais nous rencontrons de plus en plus souvent le besoin de communiquer sur notre façon de produire auprès du grand public et du consommateur. Nous devons aussi informer sur ce que nous mettons en place. »