CAP Palefrenier soigneur : une porte d’entrée dans la filière équine

Pauline Badiola, 16 ans, est en deuxième année de CAP Palefrenier soigneur à Harol. Souhaitant travailler dans le secteur équin, elle commence sa formation dans le domaine. 

Après un brevet général, Pauline Badiola n’a pas souhaité se diriger vers un bac. Elle a préféré réaliser un CAP car cela lui permet d’entrer progressivement dans le monde professionnel grâce aux stages. 

Comment décrire votre formation ?

Pauline Badiola : C'est une formation durant laquelle nous apprenons tout ce qui concerne le métier palefrenier soigneur. Nous avons beaucoup de matières différentes, mais qui concerne toujours les chevaux.

Quelles sont les matières spécifiques à votre formation ? 

P. B. : Il y a 5-6 matières principales. Tout d’abord, il y a : insertion d'un salarié dans une structure. Nous apprenons tout ce qui est en rapport avec l’entrée d’un salarié dans une structure : candidature à un poste, bulletin de salaire, contrat de travail, etc. Ensuite, il y a le travail du cheval, où nous apprenons les bases : harnacher le cheval, reconnaître les robes, réaliser des soins, faire une litière ou encore comprendre le comportement d'un cheval. A cela s’ajoute une matière où nous réparons le cuir, travaillons les métaux, coupons du bois, etc. 

Quelle est votre matière préférée ?

P. B. : J’aime beaucoup, l’insertion d'un salarié dans une structure, car c’est une matière que l’on ne retrouve pas dans beaucoup de lycées. Je la trouve utile car nous apprenons à réaliser des CV mais aussi à remplir une fiche de paye, ce qui resservira quel que soit notre futur métier. 

Quel apprentissage/stages réalisez-vous ? 

P. B. : Durant notre CAP, nous avons 11 semaines de stages. En première année, il y a trois périodes de stages, puis deux l’année suivante. J’ai fait mon premier stage à l’écurie L'Equ'Crin D'Olima qui fait de l’éthologie. Cela m'a changé de mon environnement habituel et m’a bien plu. Notre deuxième stage est obligatoirement en élevage, alors je suis allée à l'élevage de la Violle. Enfin, j’étais aux écuries du Lac. Je connais donc aussi bien l’élevage que les centres équestres. Cela m’a permis de voir que, d’une structure à l’autre, les activités sont bien différentes. En centre équestre il faut : entretenir les écuries, vider les boxes, donner le foin, s'occuper des chevaux, etc. Tandis qu’en élevage, il est aussi nécessaire de s'occuper des poulains.

Quels sont les points forts de votre formation ?

P. B. : Nous avons beaucoup de matières intéressantes et la charge de travail est bien répartie. En plus, les professeurs sont vraiment bienveillants et notre coach d’équitation est adorable. En ce qui concerne les cours pratiques, des personnes des écuries Jumping 88 s’occupent de notre transport en minibus entre l’école et les écuries. C’est vraiment pratique.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

P. B. : Après mon CAP, j'aimerais m’orienter vers un bac pro CGEH à Château-Salins. Plus tard, je souhaiterais devenir monitrice d'équitation. Je devrai donc réaliser un BP JEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport).

Que diriez-vous à quelqu’un qui hésiterait à suivre cette formation ?

P. B. : Je lui dirais de ne pas hésiter, car c'est un super endroit bienveillant et chaleureux. Nous sommes souvent des petites classes, donc l’ambiance est très familiale.