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Réactions des co-présidents aux résultats élections Chambre d'agriculture des Vosges

La reconnaissance du travail fourni

«Jusqu’à la fin de la période de vote, j’étais inquiet car la participation avait du mal à décoller. Il aura fallu attendre le dernier jour, où la participation pour le collège 1 (chefs d’exploitation) a bondi pour atteindre 53,09%. C’est tout à fait correct, d’autant plus pour une élection professionnelle. Il y a eu une vraie mobilisation des agriculteurs vosgiens et cela nous a rassuré.

Ces élections Chambre ont été les plus compliquées que ce soit au niveau national ou à notre échelle. Il y a un vent de dégagisme qui souffle sur notre société. Y compris sur l’agriculture et les agriculteurs. Cela aura été les élections les plus compliquées que nous ayons connues. Maintenant, pour ce qui est de notre département, je crois que les agriculteurs ont su reconnaître le travail qui a été fourni par les JA et la FDSEA depuis 6 ans. Nous nous sommes efforcés, tout au long de cette mandature, d’être sur le terrain, de nous battre pour nos paysans. Nous avons toujours été au rendez-vous. Et, malgré un contexte plus compliqué au niveau national, les agriculteurs vosgiens ont su reconnaître le travail que nous avons fourni et ils ne se sont pas trompés.

Quels enjeux pour cette nouvelle mandature ? Du point de vue JA, nous avons un gros travail a mené sur l’installation. Relever le défi majeur qui se dresse devant notre agriculture qui est le renouvellement des générations. Nous avons absolument besoin d’accompagner les jeunes qui veulent se lancer dans l’agriculture. Plus concrètement, nous allons aussi travailler à la mise en place du guichet unique Transmission Installation.»

Nicolas LALLEMAND, co-président JA 88 

 

L’importance du terrain

«Notre campagne était vraiment axée sur le terrain et c’était nécessaire. Nous nous rendons compte que, malgré les crises traversées par l’agriculture il a été difficile de mobiliser les agriculteurs dans le cadre de ces élections. Pourtant ces résultats fixent les projets de l’agriculture du département pour les six prochaines années, tout le monde est concernés.

Je pense que, si nous avons obtenu ces résultats, malgré les difficultés à mobiliser l’électorat, les résultats sont plutôt satisfaisants dans notre département ce qui prouve que ceux qui sont en place depuis six ans et qui ont fait une véritable campagne de terrain en parlant des problématiques locales ont été plébiscités dans cette élections. Les électeurs qui se sont mobilisés nous ont quand même donné l’avantage dans ces élections.

Maintenant, le travail commence aujourd’hui et pour les six prochaines années. L’objectif du mandat est de défendre l’ensemble des productions du département et d’être les représentants de l’ensemble des agriculteurs et des agricultrices. Bien entendu, il y aura un focus sur le renouvellement des générations notamment avec la Loa. Nous, Jeunes Agriculteurs, nous contribuerons à la création de ce guichet unique afin d’oeuvrer pour l’installation et faciliter les démarches administratives. Bien entendu défendre l’élevage, qui est une production essentielle dans notre département. Nous serons aussi attentifs au développement des énergies qui sont compliquées à gérer sur le département. Nous serons vigilants quant aux projets de démarchage d’investisseurs qui souhaitent mettre des panneaux au sol.

Notre objectif est de rester sur le terrain et de continuer à tirer, ensemble, le bateau dans le même sens. Les projets que nous portons sont des projets de bons sens et réalistes. Quand l’on nous parle de gratuité des services à la Chambre, c’est impossible, sauf si l’on se contente des tâches régaliennes et que l’on n’a pas d’ambition pour la Chambre. Notre objectif sur le dernier mandat a été de développer le volet prestation de service avec un accompagnement de tous les agriculteurs et de toutes les agricultures. Il y a toujours un projet de diversification, de bâtiment, de production d’énergie… Nous avons tout un panel de techniciens compétents et spécialisés qui permet d’apporter ces services à l’agriculteur. Cela a nécessairement un coût.»

Germain BLAISE, co-président JA 88