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« J’ai toujours aimé le végétal »

Louis Arnold, maraîcher à Hennecourt ©Amandine Marulier
Louis Arnold, maraîcher à Hennecourt ©Amandine Marulier

C’est avant tout par passion que Louis Arnold s’est installé en tant que maraîcher sur la commune de Hennecourt. Depuis 2019, il vend ses légumes en vente directe sur la ferme en plus d’être salarié à plein temps dans une jardinerie vosgienne.

Présentez-vous ?

Louis Arnold : « J’ai 27 ans et je suis maraîcher. Je cultive des légumes en plein champ. En plus d’être maraîcher je suis aussi salarié dans une jardinerie depuis la fin de mes études.

Présenter l’exploitation ?

L.A : « Je me suis installé en 2019 sur la commune de Hennecourt en maraîchage de plein champ sur presque 1 ha. Je produis des pommes de terre, des carottes, de l’ail, des oignons, des échalotes, des navettes et puis depuis cette année quelques nouveautés : des betteraves, des potimarrons, des butternuts et des céleris.  

Pourquoi avoir choisi la vente directe ?

L.A : J’ai fait le choix de vendre mes produits en direct à la ferme afin d’être le plus proche du consommateur. Aujourd’hui, elle représente 80 % des ventes pour les particuliers et 20 % pour les professionnels.  J’aime expliquer aux clients comment je fais pousser mes légumes et leur faire comprendre mes choix culturaux. Il y a aussi un grand atout pour la vente directe, on peut entendre les demandes des clients et pouvoir par la suite s’adapter à celles-ci.

Quel est votre parcours ?

L.A : J’ai fait un Bac Pro production horticole en Haute-Marne et un BTS ACSE à Mirecourt.

Pourquoi avez-vous choisi le maraîchage ?

L.A : Depuis tout petit j’ai toujours aimé faire le jardin chez mes parents, j’aime le végétal mais tout particulièrement le maraîchage. Grâce à mes différents stages effectués lors de mes études chez des maraîchers, cela a conforté ma volonté de vouloir m’installer. J’ai eu la chance de voir plusieurs systèmes ce qui m’a beaucoup aidé.

Comment avez-vous envisagé l’installation en plus d’être salarié en jardinerie ?

L.A : C’est en 2019 que j’ai eu le déclic. J’ai fait le choix de travailler avec le CER France pour l’aspect administratif et les JA pour le stage PAI. En un mois j’étais installé, cela a été très rapide puisque je me suis installé sans les aides. Aujourd’hui, le statut de mon exploitation est provisoire, j’aimerais d’ici quelques années reprendre de la surface et pouvoir vivre à plein temps de ma production.