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Concours local foals à Gemmelaincourt

Yves Lacroix présentait Mirabelle du Melceney, par Pegase Van’t Ruytershof et Amine de Thurin (par Chin Chin), photo Marion Falibois.
Yves Lacroix présentait Mirabelle du Melceney, par Pegase Van’t Ruytershof et Amine de Thurin (par Chin Chin), photo Marion Falibois.

Le mardi 26 juillet au Haras de Castille, chez Benjamin Croisier, les produits Selles Français de l’année défilaient sous l’œil attentif du jury.

Autour de la carrière où étaient présentés les poulains, les éleveurs vosgiens observaient avec attention les qualités des foals qui étaient présentés. Ils étaient six éleveurs à faire le déplacement. Parmi eux, Yves Lacroix et sa femme Marie-Chantal, habitués des concours et férus d’élevage.

L’amour des concours

Dans l’exploitation familiale : «toutes nos espèces sont inscrites au niveau des livres généalogiques et nous faisons les concours d’élevage avec les quatre races. Aujourd’hui c’est le concours des foals. Les poulains sont présentés par âges. Comme il y a plusieurs concours locaux, pour nous faciliter la tâche nous en amenons un par date.» «C’est notre troisième concours local pour les Selle Français cette année» explique Marie-Chantal Lacroix. Ce jour-là, au Haras de Castille, c’était les poulains de l’année qui concouraient mais «il y aussi des concours d’élevage pour les 2 et 3ans. Comme les foals, ces chevaux sont notés sur le modèle et les allures mais ils sont aussi notés sur le saut en liberté. Pour les 3ans, pour certains, il y a aussi une épreuve montée» explique Yves Lacroix. 

Amener ses produits aux concours d’élevage permet de faire évoluer sa production : «participer aux concours nous permet de nous comparer, dans notre pré, notre produit est toujours le plus beau. En faisant les concours locaux, nous pouvons accéder aux finales nationales après» explique l’éleveur du Melceney. «Et puis cela permet de connaître les étalons et de comparer les produits » ajoute Marie-Chantal Lacroix

En essayant d’améliorer continuellement leurs produits, les éleveurs espèrent pouvoir un jour faire naître un cheval d’exception. C’est aussi le cas pour Yves Lacroix : «quand on est mordu de concours, le rêve de tout naisseur c’est de voir un jour son poulain sur une Coupe du monde ou aux Jeux Olympiques. C’est un rêve que de voir son cheval monté par des grands cavaliers au plus haut niveau, mais les élus il n’y en a pas beaucoup !»

Les résultats sont disponibles en ligne sur le site de Caval' Est

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