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Les brebis du Puid

Associés au sein du GAEC Brebis et compagnie,  Antoine et Eglantine Marchal sont éleveurs de brebis laitières ©Marion Falibois
Associés au sein du GAEC Brebis et compagnie, Antoine et Eglantine Marchal sont éleveurs de brebis laitières ©Marion Falibois

Installés sur les hauteurs du massif Vosgien, Antoine et Eglantine Marchal sont éleveurs de brebis laitières.

Au GAEC Brebis et compagnie, le troupeau de Lacaune de la famille Marchal produit du lait depuis 2007. Cette année avec le départ à la retraite de deux des associés, l’exploitation est amenée à fermer son atelier de transformation.

Pouvez-vous vous présenter et présenter votre exploitation ?

Antoine Marchal : «Nous sommes installés en ovin laitier. L’exploitation fait 130 ha et compte 500 brebis de race Lacaune principalement. Nous produisons 70 000L. Nous sommes installés en GAEC à quatre associés : mes parents Gérard et Catherine Marchal, ma femme Eglantine et moi-même.

Les brebis ont des périodes de lactation de 6 mois donc nous avons deux lots de brebis séparés on trait à peu près 220 brebis par lots. Nous avons une période d’agnelage au mois de décembre et un agnelage au mois de juillet-août. Le tout en monte naturelle. Nous laissons les agneaux un mois en dessous de la mère et ensuite on traie les brebis. Les agneaux sont vendus au sevrage et nous gardons les agnelles pour le renouvellement. La particularité des brebis c’est qu’une fois les agneaux sevrés nous avons un pic de production et un gros volume. Ce n’est pas comme pour les vaches ou les chèvres. C’est pour cela que nous faisions de la transformation en yaourt mais aussi en fromage pour assurer la valorisation du lait.

Pourquoi avez-vous choisi de vous installer en ovin ?

A. M. : J’ai fait un Bac pro en apprentissage à Mirecourt puis je me suis installé en création et comme mon père avait des brebis, je me suis installé en ovin aussi mais nous avons découvert la production laitière ovine et nous avons appris sur le tas. Nous avons appris en lisant et en faisant des erreurs autant pour la transformation et pour la production. J’avais une formation en vaches laitières jusque-là.

Eglantine Marchal : Mon oncle avait des brebis et avant de m’installer avec Antoine j’ai été conseillère ovine à la Chambre d’Agriculture des Vosges pendant cinq ans.

Comment s’est développée l’exploitation ?

A.M. : J’ai d’abord acheté l’exploitation ici au Puid en 2007, en 2011 Eglantine s’est installée avec moi et nous avons créé le GAEC à deux pour faire de la transformation et aussi ferme pédagogique à l’époque. Activité que l’on a arrêtée depuis. Nous nous sommes convertis en bio en 2016 dans parce que nous avions pour objectif d’intégrer la laiterie. En 2019 mes parents nous ont rejoint et nous avons intégré la laiterie du Climont. En 2023 nous arrêtons aussi les ateliers transformation et la vente à la ferme pour partir sur une production 100% destinée à la laiterie du Climont."