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AG GDS 88 : « maintenir le cap de l’excellence sanitaire »

Les adhérents du GDS 88 se sont rassemblés au centre culturel Paul Perrin de Nomexy pour faire le point sur les activités de l’année 2022 ©Marion FALIBOIS
Les adhérents du GDS 88 se sont rassemblés au centre culturel Paul Perrin de Nomexy pour faire le point sur les activités de l’année 2022 ©Marion FALIBOIS

Le vendredi 31 mars se tenait l’assemblée générale du Groupe de défense sanitaire des Vosges

Dans le cadre de leur assemblée générale annuelle, les adhérents du GDS 88 se sont rassemblés entre les murs du centre culturel Paul Perrin de Nomexy pour faire le point sur les activités de l’année écoulée.

Missions déléguées d’Etat

«Elles représentent  une grosse partie de nos missions quotidiennes au GDS et représentent l’équivalent de 2 ETP pour la gestion des prophylaxies, des contrôles introduction et des avortements» rappelait Eric Pierrel, le directeur. En 2022, la gestion des prophylaxies par le GDS 88 reposait sur l’édition de 1150 documents d’accompagnement des prophylaxies et 275 courriers conjoints DDETSPP88/ GDS envoyés pour la relance. «Il est à rappeler que, dans le département, il y a un fort taux de réalisation des prophylaxies, les chiffres sont très bons». Les frais de ce travail, mené avec les vétérinaires sanitaires mandatés par l’Etat ne sont couverts qu’à hauteur de 25% par ce dernier.

Pour ce qui est de la gestion des prophylaxies brucellose et leucose 1737 évaluations se sont révélées « conforme » et, parmi les 57 « non conforme » quatre évaluations affichaient un résultat défavorable pour des raisons sanitaires.

LSA

«La loi santé animale a été mise en application depuis avril 2021. Elle permet une classification européenne des maladies que l’on rencontre en élevage. Elles sont répertoriée de A (pour les cas les plus graves) à E (pour les maladies moins graves)» rappelait Caroline Morlot. Elle ajoute : «concrètement, ce que cette loi va entraîner dans les Vosges est principalement un impact majeur sur l’IBR, l’objectif national étant une éradication totale de cette maladie pour 2027. C’est pour cela que nous devons dès à présent travailler sur ce point. Pour cela la LSA repose les trois axes de travail suivants : le renforcement des mesures de prophylaxie sur les cheptels qui ne sont pas indemnes en IBR, l’allègement des prophylaxies sur les cheptels indemnes depuis + de 3 ans et la modification des règles au mouvement.»

IBR

Le travail fournit par le GDS et ses partenaires porte ses fruits puisqu’une baisse de -18% de cheptels infectés a pu être observée en un an et que 98% des élevages étaient qualifiés indemnes en IBR au 31 décembre 2022. «Pour les cheptels indemnes depuis plus de 3 ans, au lieu de faire toutes les femelles de plus de 24 mois il y aura « un stop 40 » un liste de 40 animaux sera éditée avec seulement 40 bovins à prélever ce qui sera particulièrement avantageux dans certains cheptels qui comptaient jusque là les prises de sang par centaines mais cela implique qu’il faudra trier ses animaux. » L’importance de la contention dans les élevages a également été soulignée car c’est un point régulièrement pointé du doigt par les vétérinaires. L’éleveur doit préparer ses visites et attacher ses bovins pour permettre au vétérinaire de travailler dans des conditions correctes. «Rappelons aussi que les vétérinaires, passé un certain temps de travail de contention est libre de vous facturer à l’heure le montant qu’il veut. C’est donc aussi dans l’intérêt de l’éleveur que de préparer l’intervention en amont» complétait la secrétaire générale.

(De G. à D.) Eric Pierrel du GDS 88, Julien Tissernd de la CAL Lorraine, Angélique Lhuillier d’UNIBEST, Alexandre Henry de l’APAL et Daniel Gremillet pour l’Ermitage ©Marion FALIBOIS
(De G. à D.) Eric Pierrel du GDS 88, Julien Tissernd de la CAL Lorraine, Angélique Lhuillier d’UNIBEST, Alexandre Henry de l’APAL et Daniel Gremillet pour l’Ermitage ©Marion FALIBOIS