La matinée du jeudi 23 juin, les poules du poulailler du Lycée agricole et forestier de Mirecourt ont vu arriver de bien jeunes graines d’éleveurs.
Lancé en novembre 2021, le projet de poulailler de l’établissement scolaire a déjà porté ses fruits. Ou plutôt ses œufs puisque le millième œuf fournit par les 30 pondeuses a récemment été célébré par les élèves et les équipes.
Valoriser les projets des élèves
Marie Bertrand est professeur au Lycée agricole et forestier, elle a accompagné les élèves dans la mise en place du poulailler depuis le début. «Le projet du poulailler a commencé l’an dernier avec la classe de 2nde pro agricole. Nous avons des créneaux horaires dédiés aux enseignements à l’initiative de l’établissement et l’idée était d’utiliser ces créneaux pour faire un projet de production qui les place au cœur du métier.» Les 2nde ont monté le projet, ce sont ensuite les collégiens de 4e et de 3e qui ont pris le relais «ils ont mis en place et réalisé les pondoirs.» Le poulailler est désormais une affaire qui roule «les 3e poules pondent pleinement depuis janvier, période à laquelle nous avons commencé à commercialiser les œufs au personnel de l’établissement.»
L’idée d’organiser une visite du poulailler du lycée pour les élèves de l’école primaire de Mirecourt est venue d’Anaïs Reitzer, la CPE de l’établissement. «J’ai un enfant scolarisé à l’école maternelle et je trouvais cela sympa de permettre élèves de l’école maternelle ou primaire de venir découvrir le poulailler. Donc j’en ai parlé à la directrice. L’idée c’est aussi de faire rayonner le projet que les élèves ont porté.» C’est ainsi que les deux classes de moyens et grands de l’école maternelle de Mirecourt sont venues découvrir la poule et son lieu de vie.
Découvrir le vivant
«Il y a six ateliers aujourd’hui : il y en a un sur le cycle de vie de la poule, la différence entre le mâle et la femelle, un puzzle pour différencier les parties du corps de la poule, ramassage des œufs et leur utilisation en cuisine, présentation du lieu de vie et des différentes parties du poulailler et ensuite ils peuvent rentrer et les toucher» détaille la CPE. Ce sont les élèves du collège qui ont préparé les différents supports nécessaires aux ateliers. «Nous avons travaillé dessus pendant 4h avec les élèves pour tout organiser.» explique Anaïs Reitzer.