Les élèves de 1ère CGEA ont inauguré, au Campus de Mirecourt Agricole et Forestier, un poulailler qu’ils ont construit de leurs mains. L’aventure ne fait que débuter puisque les apprenants vont maintenant devoir s’occuper de cet atelier poules pondeuses.
Depuis leur entrée en seconde CGEA (Conduite et Gestion de l’Entreprise Agricole), les élèves du Campus de Mirecourt Agricole et Forestier conduisent un projet d’atelier de poules pondeuses. Aidés des classes de 4ème, 3ème et seconde, avec le soutien de leurs professeurs, les élèves ont construit un poulailler sur le site de l’établissement.
Mettre en pratique la théorie
Le poulailler est une cabane en préfabriqué que les élèves ont monté par eux-mêmes. Il comprend deux alimentateurs, des pondoirs, un espace de stockage et de vestiaire, des perchoirs, une cuve d’eau pour alimenter les abreuvoirs, le tout sur caillebotis afin de récupérer les effluents. Aussi, le poulailler est équipé d’une porte automatique qui se ferme à 18h, puis qui libère les animaux le lendemain matin afin qu’ils puissent gambader dans des parcs tournants extérieurs attenants au bâtiment.
Après plus d’un an de travail, c’est donc avec fierté que les élèves ont dévoilé ce poulailler devant leurs camarades et professeurs. Ces derniers n’ont pas manqué de féliciter les apprenants « qui ont pris leur travail et leurs responsabilités au sérieux ». En effet, l’aventure ne fait que débuter pour les élèves qui vont devoir mettre la main à la pâte dès maintenant. Chacun aura un jour d’astreinte à assurer, un atelier qui va donc demander un fort engagement personnel. Rien d’insurmontable pour ces jeunes, futurs chefs d’exploitations. « Nous devons savoir nous occuper des animaux, être capable de réagir en cas de problème. Cela demande de la responsabilité et des obligations à tenir mais c’est une formidable expérience pour nous » témoignent-ils. A eux également de gérer l’aspect financier, les œufs seront d’ailleurs vendus au personnel du lycée au prix de deux euros les six œufs.
Nathalie Royet, directrice du Campus de Mirecourt, présente pour l’occasion, souligne que ce projet est « un bon moyen de mettre en pratique la théorie, cela correspond entièrement à notre état d’esprit. Apprendre autrement, c’est la devise de l’enseignement agricole, avec ce travail nous sommes complètement dedans ».