Les Vosges en lice pour les miss

Clotilde Marcoult, 19 ans, s’est lancée dans l’aventure du concours Miss France Agricole. Marnaise d’origine mais Vosgienne d’adoption, elle est aujourd’hui apprentie au GAEC du Pichet, exploitation laitière de la plaine des Vosges. 

L’agriculture, Clotilde l’a dans les veines. Issue d’une famille de viticulteurs elle s’est pourtant prise de passion pour l’élevage bovin laitier. C’est dans le cadre d’un BTS DATR (Développement, Animation des Territoires Ruraux) qu’elle effectue à la MFR de Gugnécourt, qu’elle intègre la ferme pédagogique du Pichet en 2023. 

Montrer la beauté du métier

A travers son apprentissage, tous les jours, la jeune femme œuvre à la promotion de l’agriculture auprès du grand public. « J’accueille les visiteurs sur la ferme pédagogique. Je m’occupe de l’animation et de la prise en charge des groupes. » détaille-t-elle. Mais elle participe également à la traite des vaches, au nourrissage et au soin des animaux de la ferme pédagogique (ânes, poneys, chèvres, moutons, lapins, canard et poules). « Je m’occupe notamment de l’entretien des enclos. C’est important que tout soit propre quand on accueille du public » souligne l’apprentie.

Si Clotilde s’emploie déjà à véhiculer une bonne image de l’agriculture au quotidien, cette année, elle entend porter les couleurs de l’agriculture Française au niveau national. « Ce que je veux, c’est représenter le monde agricole et son dynamisme. C’est une réelle fierté pour moi que d’exercer ce métier. » dit-elle avec aplomb. Adhérente aux Jeunes Agriculteurs du canton de Dompaire, la jeune candidate espère donner une nouvelle dimension à son engagement pour la défense de la profession en tentant de décrocher l’écharpe ! « A travers ce concours, je veux valoriser le métier, donner envie aux jeunes de s’installer en agriculture et mettre en avant la diversité de ses filières : animales comme végétales. » Car, selon elle, la filière ne manque pas d’atouts : « c’est un métier d’extérieur où nous sommes en contact avec la nature et les animaux. C’est une passion pour moi que de m’occuper des vaches et de leur porter un regard attentif chaque jour. » Après son BTS, Clotilde Marcoult envisage d’ailleurs de poursuivre avec un Certificat de Spécialisation Conduite d’élevage bovin lait avant de travailler comme salariée agricole pour « continuer d’acquérir de l’expérience ».

Un concours national

Le concours de Miss et Mister France Agricole est porté par une association. Depuis 2014, ce concours a pour objectif de « mettre en lumière celles et ceux qui font vivre l’agriculture française ». Exploitants, salariés, ou étudiants, les candidats sont répartis en quatre catégories : garçons de moins de 18 ans, garçons de plus de 18 ans, filles de moins de 18 ans et filles de plus de 18 ans. C’est dans cette dernière catégorie que Clotilde s’est inscrite sous l’impulsion de sa grand-tante, membre du jury de la précédente édition. « Elle m’a dit : « c’est fait pour toi. » » raconte-t-elle. Pour préparer sa candidature, Clotilde a écrit « encore et encore » sa présentation avant de demander conseil à ses proches et à son maître d’apprentissage. Sur la photo qu’elle a choisie, elle se présente au naturel « l’objectif est de faire transparaître ma passion via ma photo » explique-t-elle. Bien que ce soit son premier concours, Clotilde, déterminée, a candidaté dès l’ouverture des inscriptions. Grâce à cette aventure, l’apprentie agricultrice a gagné en confiance. « Cela me permet de travailler mon discours car je dois m’exprimer en public. » Mais elle n’oublie pas de remercier ceux qui lui ont transmis cette passion : sa famille bien sûr mais aussi : « la Ferme du Pichet, car le but est aussi de faire connaître cette exploitation. »

Un coup de pouce ?

La jeune candidate a jusqu’au 29 novembre pour recueillir un maximum de likes et faire partie des 20 sélectionnées. Si elle y parvient, elle devra ensuite fournir une vidéo au jury pour tenter de décrocher le titre. « Les résultats seront annoncés en même temps que ceux du concours Miss France » explique-t-elle.

Pour pouvoir passer la première phase de sélections, Clotilde doit récolter un maximum de likes sur sa publication Facebook en ligne sur la page concours. Alors, si vous souhaitez soutenir la jeune étudiante des Vosges dans cette aventure, n’hésitez pas à liker et partager son portrait !