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Lulu bistrot itinérant

Lucie Sonrier, Vosgienne de 26 ans est à la tête du projet Lulu bistrot itinérant. Photo : M.Falibois
Lucie Sonrier, Vosgienne de 26 ans est à la tête du projet Lulu bistrot itinérant. Photo : M.Falibois

Le samedi 11 mars, Lucie Sonrier inaugurait son bistrot itinérant dans la commune de Damas-au-bois. A peine le projet était-il lancé qu’il rencontrait déjà un grand succès.

Déjà 12 communes vosgiennes ont réservé leurs dates pour la tournée de Lulu Bistrot Itinérant et de nombreuses autres sont en passe de franchir le pas. En effet le projet solidaire de la jeune Vosgienne a pour ambition de ramener la convivialité et l’échange au cœur de la ruralité. Au volant de sa remorque airstream, Lucie propose des produits locaux à déguster tranquillement posé en terrasse. Que vous soyez plutôt bière, vin ou café vous pourrez accompagner vos boissons de rillettes, saucissons, bretzels ou cookies pour les pauses sucrées.

Présentez vous

Lucie Sonrier : « J’ai 26 ans. Je suis originaire des Vosges, du côté de Bruyères. »

Quel est votre parcours ?

L.S. : « Entre 2015 et 2018, j’ai fait des études de photographie en Belgique et en Angleterre puis j’ai exercé en tant que photographe à Nancy pendant deux ans et demi dans un studio et à mon compte. En parallèle et depuis mes études, j’ai toujours eu un pied dans le milieu des bars et de la restauration. J’ai travaillé dans des bars, brasseries et restaurant gastronomique. Finalement c’est vers cet univers là que je me redirige aujourd’hui, à temps plein cette fois-ci. »

Pourquoi êtes-vous revenue vous installée dans les Vosges ?

L.S. : « J’ai d’abord souhaité voyager, c’est pour cela que je suis allée en Angleterre et en Belgique puis j’ai travaillé à Nancy. Je me suis lassée de la ville et avec mon copain nous avions pour projet de nous installer à la campagne pour retrouver une certaine qualité de vie. »

Comment est né le projet du bistrot itinérant ?

L.S. : « En 2020, j’avais monté un projet avec deux amies, une tatoueuse et une coiffeuse. Nous voulions monter un tiers-lieu sur Nancy avec une partie bar, un salon de tatouage et un salon de coiffure et nous avons aussi depuis une association pour organiser des événements. Toutes ces activités devaient se retrouver dans le même lieu. Le projet était déjà bien avancé mais nous avons rencontré des soucis avec le local et finalement cela n’a pas pu aboutir. Nous avons conservé notre association quand-même. De mon côté j’ai conservé mon envie d’ouvrir un bar et j’ai adapté l’idée à la ruralité. Ma précédente expérience avec la recherche de locaux m’avait un peu refroidie alors j’ai décidé de le créer moi-même pour être indépendante.

J’avais déjà eu l’occasion de voir des projets similaires dans le Sud et en Bretagne. Certains propose des bars à bière ou à vin comme Buteco et Mme Picole près de Bordeaux ou Mug et La Pin’up des vins. Le premier que j’ai découvert c’était à la télé alors quand j’ai eu l’envie de me lancer, je les ai directement contacté via internet. »

Comment avez-vous conçu votre projet ?

L.S. : « Je voulais garder les trois produits phare d’un bistrot c’est-à-dire la bière, le vin et le café. L’idée est aussi de ramener les bistrots dans la ruralité. Il y en avait beaucoup avant mais ils ont disparu et c’est aussi toute cette convivialité que je voulais réintégrer dans mon projet. L’idée c’est de proposer un lieu d’échange où se retrouve les gens du village pour discuter et recréer du lien. »