Les bouxurullois et les consommateurs du secteur sont fidèles au rendez-vous, deux samedis par mois, ce sont près de 200 personnes qui viennent fouler les allées du marché de Bouxurulles.
Installé sur le parking de l’horticulteur Boux’Fleurs, ce marché imaginé par la municipalité en avril 2018, connait un franc succès. A tel point que la période de marchés est rallongée chaque année, «on débute plus tôt dans la saison et on termine souvent plus tard car il y a une forte demande des consommateurs», témoigne Jean Vaubourg, le maire de la commune qui a porté ce projet avec son conseil municipal.
Dorénavant, le marché se déplace à la mi-novembre dans les serres horticoles pour se tenir jusqu’à Noël. De quoi permettre à chacun de faire quelques emplettes avant les festivités de fin d’année. Et cette année, le marché a ouvert ses allées avec quelques semaines d’avance, au mois de mars. Preuve de l’appétence des consommateurs pour les produits locaux sur ce territoire, avec une hausse de fréquentation constante. «Créer un marché de produits locaux est un geste politique, il s’agit de créer de la richesse sur notre territoire et pour les producteurs», résume le premier édile de la commune.
Horticulture et produits locaux
A l’origine, ce projet avait deux objectifs : donner de la visibilité à l’atelier d’horticulture qui venait de s’installer sur la commune et proposer un marché de produits locaux dans un secteur où il n’y en existait pas encore. «Aujourd’hui, en termes de fréquentation pour le marché et de visibilité pour l’horticulteur, l’objectif est clairement atteint, se réjouit Jean Vaubourg. D’ailleurs, nous sommes heureux de constater que l’horticulteur vient de réaliser une extension de ses serres». Un projet gagnant-gagnant pour les deux entités, «Boux’Fleurs tire le marché au printemps, pendant la période estivale c’est l’inverse, et à la Toussaint l’horticulteur apporte de nouveaux clients au marché».
Du côté des producteurs et artisans, le bilan est le même avec une belle satisfaction de voir un public d’habitués. Vins, bières, pâtes, œufs, fromages, viandes, huiles, fruits et légumes, pains, miels ; sur place, les consommateurs peuvent trouver tout ce qu’il faut pour remplir leur frigo. «Nous avons un noyau dur de producteurs et d’artisans, et des commerçants viennent se greffer parfois avec des produits d’appel comme le vin par exemple. Et nous avons toujours la volonté de ne pas mettre les produits en concurrence, ce qui implique de ne pas pouvoir accueillir tous les producteurs qui le souhaitent. Mais il est important que chacun puisse gagner sa vie sans se concurrencer, et que nous n’opposions pas les systèmes agricoles», explique le maire. Au consommateur alors de faire son choix.