La situation sanitaire en matière d’influenza aviaire hautement pathogène évolue fortement depuis cet automne. De nombreux cas dans la faune sauvage en Europe et plusieurs cas dans les basse-cours de la moitié nord de la France ont conduit le Ministre de l’agriculture à placer tout le pays en « risque élevé » depuis le 4 novembre dernier.
L’arrêté induit l’application des mesures de biosécurité renforcées en élevage de volailles afin de prévenir la propagation du virus : - mise à l’abri des volailles des élevages professionnels et claustration ou mise sous filet des basse-cours ; - interdiction d’organiser tout rassemblement de volailles vivantes ; - conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plume et utilisation d’appelants ; - interdiction des compétions de pigeons voyageurs jusqu’au 31 mars 2022 ; - vaccination dans les zoos pour les animaux ne pouvant être confinés ou mis sous filet
Ces mesures sont accompagnées d’une surveillance quotidienne dans tous les élevages et basse-cours. Les conditions de mise à l’abri des espèces Gallus, pintades et dindes en petits bâtiments (120m2 maximum) ou en circuit court ainsi que les volailles sous label et bio ont été adaptées par la « feuille de route influenza aviaire 2021 » : - abreuvement et alimentation à l’intérieur ; - réduction des parcours à 500m2 pour 1000 volailles pour des motifs de bien-être animal constatés après visite vétérinaire ; - autorisation instruite par la DDPP ; - absence de mares et de zones inondées. Rappelons que l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’homme par la consommation des produits alimentaires. L’arrêté émis par le Préfet des Vosges est à retrouver sur www.vosges.chambre-agriculture.fr.