« Au 20 juin 2024, la production cumulée des prairies permanentes demeure supérieure de 18 % à la période de référence 1989-2018 », a annoncé Agreste dans une note de conjoncture publiée le 27 juin.
« Depuis le début de la campagne, la pousse cumulée atteint 68 % de la production attendue sur une année normale, soit la pousse observée en moyenne mi-juillet sur la période de référence », précisent les statisticiens du ministère de l’Agriculture. Cette pousse est d’ailleurs excédentaire sur la quasi-totalité de l’hexagone excepté au pied des Pyrénées. Elle est supérieure à la normale dans 95 % des régions fourragères.
L’an dernier à la même époque, la pousse d’herbe n’était supérieure que de 3 % à celle de la période de référence 1989-2018, avec des régions nettement plus touchées par le manque de précipitations, notamment dans le sud du pays. Les très bons chiffres de cette année résultent en grande partie des très nombreuses pluies tombées depuis l’automne. « L’humidité des sols de surface devrait permettre de conserver cette avance de production dans les prochaines semaines », estime Agreste.
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3 illustrations sont présentes dans la publication de l’Agreste :Figure 1 : Evolution de la production des prairies permanentes (en 2023, en 2024 et par rapport à la référence 1989-2018) Figure 2 : Indicateur de rendement des prairies permanentes par région fourragère au 20 juin 2024 (cartographie)
Figure 3 : Indicateur de rendement des prairies permanentes par région au 20 juin 2024 Sur ce dernier graphique, on note que le Grand Est est le département avec le plus haut rendement, devant les régions Bourgogne Franche-Comté et PACA. |
