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Filière du végétal, «une filière qui doit être considérée et écoutée»

Mickaël Mercier et Stéphane Viry ont pu échanger sur les enjeux de la filière en Grand Est. Photo : M. Palmieri
Mickaël Mercier et Stéphane Viry ont pu échanger sur les enjeux de la filière en Grand Est. Photo : M. Palmieri

Après avoir interpellé le Gouvernement et le Ministre de l’Agriculture sur la situation préoccupante de la filière horticole en France, Stéphane Viry, député des Vosges, a souhaité inviter dans sa circonscription Mickaël Mercier, président de l’Interprofession de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage.

Une journée pour aller à la rencontre des acteurs de la filière du végétal et pour comprendre les enjeux du secteur en Grand Est. C’est le 24 février qu’a eu lieu cette journée dédiée au secteur horticole dans les Vosges, temps fort durant lequel Mickaël Mercier a pu sensibiliser le député Viry aux difficultés structurelles de la filière dans la région.

Secteur de la production, de la mise en œuvre de végétaux, métiers de la vente, la filière végétale est constituée de nombreux acteurs économiques. «Une filière que j’ai découvert plus particulièrement au gré de mon activité parlementaire», avoue Stéphane Viry, «j’ai mesuré à quel point ces acteurs n’étaient pas assez intégrés et considérés par les pouvoirs publics lorsqu’il y a des arbitrages et des décisions à prendre par rapport à un certain nombre de considérations».

Une filière mise à mal par le confinement

Le détonateur ayant été la décision du Gouvernement de confiner, au printemps dernier, l’ensemble du pays bloquant alors toute la filière. «En fermant les commerces de la vente de fleurs, de plantes et de supports maraîchers, c’est l’ensemble de la filière qui était mise à mal. Il y a là un problème de considération, de compréhension de ce que sont ces métiers», ajoute le député. Mickaël Mercier, président de l’Interprofession de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage, appuie ; «au niveau national, nous avons jeté en 2020 l’équivalent de 60 millions d’euros de fleurs et plantes».

«Depuis, je me suis intéressé à cette filière et j’ai donc entrepris, à Paris dans le cadre de mes fonctions, un certain nombre d’actions et d’initiatives pour faire entendre l’utilité économique et sociétale des métiers du végétal», note Stéphane Viry. C’est dans ce cadre que le député a souhaité invité Mickaël Mercier à venir passer une journée dans le département pour aller à la rencontre des acteurs de la filière et des élus locaux.