Les Jeunes Agriculteurs des Vosges se sont rendus le 23 mars au LIAL (Laboratoire Interprofessionnel d’Analyse Laitier) à Rioz (70) afin de découvrir le parcours des échantillons de lait prélevés, mais aussi pour découvrir le rôle et les missions d’une telle structure.
Grâce à une présentation de ce laboratoire qui couvre 17 départements, et à une visite explicative, les JA ont pu se rendre compte de toutes les étapes d’analyse des échantillons laitiers et de l’intérêt d’une telle manœuvre.
Ce ne sont pas moins de 6 000 producteurs de lait qui utilisent les prestations du LIAL chaque jour dans le cadre du paiement à la qualité ; grâce au travail de 17 techniciens et techniciennes.
La qualité du lait est une motivation quotidienne pour les éleveurs et les acteurs de la filière, le prix de vente étant défini en fonction de sa qualité chimique et bactériologique.
Chaque échantillon dispose d’un code qui permet d’assurer la traçabilité de la ferme du producteur, toutes les informations transitent à partir des scans sur tous les appareils.
Le premier niveau d’analyse concerne des critères d’hygiènes et de sécurité alimentaire, les germes totaux, les cellules somatiques, la recherche de résidus d’antibiotiques. La matière grasse, la matière protéique et l’absence d’eau ajoutée dans le lait sont aussi des critères prédominants pour la définition de la qualité du lait par le laboratoire.
Des contrôles sur les machines d’analyse sont également réalisés au cours du processus pour être certain du résultat final. Par exemple, plusieurs fois par heure, des témoins de fiabilité des appareils sont analysés afin de vérifier qu’ils ne dérivent pas.
A chaque poste d’analyse, les résultats sont enregistrés dans le système informatique et sont envoyés en fin de journée à la fois au producteur et à l’entreprise laitière.
Depuis les années 70, les laboratoires interprofessionnels laitiers procèdent à des analyses quotidiennes du lait des élevages. Pour les laiteries qui achètent du lait cru, analyser la matière première est aussi un moyen d’assurer la régularité des produits qu’elle fabrique. Les intérêts des uns et des autres, du producteur au consommateur, sont ainsi garanti par ce paiement du lait à la qualité.
Ces structures indépendantes et impartiales permettent d’obtenir une analyse qui ne dépend ni de l’acheteur, ni du producteur. Le lait, partout sur le terroir national est analysé selon les mêmes critères et niveau d’exigence, définis par le CNIEL.
