Valentin Bouton est technicien à la Coopérative Agricole de Lorraine. Il exerce au sein de l’atelier Mecavista de Rozerotte dans les Vosges depuis plus de 10 ans maintenant.
Présentez-vous et présentez votre parcours
Valentin Bouton :"J'ai 33 ans et je fais partie de l’équipe de la concession de Rozerotte depuis 2005. J’ai fait mes études à la MFR de Vigneulles-lès-Hattonchâtel. Avant d’être embauché comme technicien en 2011, j’ai fait 6 ans d’apprentissage, un BEP agroéquipement, un Bac pro et j’ai terminé avec un BTS.
En quoi consistent vos missions ?
V.B. : Au départ je faisais surtout de la réparation : changer les pièces cassées, préparer le matériel neuf puis j’ai commencé à faire du dépannage chez les clients. Aujourd’hui, je suis technicien itinérant et je me déplace chez les clients. J’assure autant les dépannages, les révisions, les mises en route de matériel, les diagnostics et les réglages de machines en saison. Au fil des années je me suis spécialisé en particulier sur le matériel de récolte.
Qu’est-ce qui vous plait dans votre métier ?
V.B. : Au-delà de la mécanique, j’ai toujours été intéressé par la technologie et l’informatique. J’ai toujours su que je voulais faire ça. Si je suis resté dans l’entreprise après mon apprentissage c’est aussi en raison de l’entente avec les autres membres de l’équipe. J’apprécie aussi le matériel sur lequel je travaille mais j’aime surtout les échanges avec les clients. J’aime apporter mes connaissances pour pouvoir les accompagner, j’en tire toujours de la satisfaction.
Aujourd’hui, pour être un bon mécanicien, il faut être autonome et curieux de l’évolution des technologies. C’est ce que nos clients attendent de nous. Cela fait 18 ans que je travaille dans ce milieu, depuis le matériel a évolué et notre métier avec : aujourd’hui tous les diagnostics se font sur PC, cela nous permet de mesurer des valeurs. Nous avons aussi toute la partie publication : montage, procédures de démontage et de réparation. Tout cela, nous l’embarquons sur notre PC, nous n’avons plus les papiers et les classeurs qui aujourd’hui auraient bien du mal à centraliser toutes les données avec l’évolution du matériel qui devient de plus en plus pointu."