Vous êtes ici

Gugnécourt : ils entrent en formation supérieure

Les étudiants participaient à un temps d’échange pour apprendre à se connaitre et témoigner de leurs attentes.
Les étudiants participaient à un temps d’échange pour apprendre à se connaitre et témoigner de leurs attentes.

Lundi 30 août, les étudiants en 1ère année de BTS ACSE, DATR et ESF de la MFR-CFR de Gugnécourt participaient à un temps d’échange afin de préparer la rentrée du 13 septembre.

Les vacances terminées, il est temps pour les étudiants de reprendre le chemin de l’enseignement. Et si les BTS de la MFR-CFR de Gugnécourt ne reprendront les cours que le 13 septembre, l’établissement proposait aux étudiants de 1ère année un moment d’échange afin de préparer au mieux cette rentrée, et plus précisément les deux années de formation à venir. Un temps dédié pour se rencontrer, échanger et apprendre à se connaître en faisant le point sur les attentes et les projets de chacun.

Pour introduire cette rencontre, Michel Lambert, directeur du centre de formation, a souhaité la bienvenue aux étudiants et rappelé les principes d’une MFR : «nous sommes dans une logique de rythme alterné, de convivialité et de proximité, et d’accompagnement dans votre projet professionnel ou post BTS».

Concrétiser des projets d’installation.

Hervé Koenig, formateur, conviait les étudiants en BTS ACSE à un atelier intitulé «Connaissances réciproques, préparer l’entrée en formation». L’objectif, permettre aux jeunes de mieux se connaitre, de découvrir les parcours et attentes de chacun. Contenue de la formation, le statut étudiant ou salarié, calendrier, capacités professionnels du BTS, personnalisation des projets et calage des stages ou apprentissages étaient également abordés.

Pour débuter cette session de pré-rentrée, Hervé Koenig a proposé aux étudiants un temps de réflexion en inscrivant au tableau la phrase «entrer dans sa formation supérieure». Les apprenants devaient ensuite venir au tableau écrire un ou deux mots clés en lien avec cette phrase. «Qu’est-ce que ça représente pour vous d’entrer en formation supérieure ? Qu’est-ce que ça vous inspire ?» demande-t-il. Tour à tour, les jeunes se lancent et un nuage de mots commence à se former ; comptabilité, avenir, économie, s’entraider, prêt bancaire, réorientation, avenir, expérience, nouvelles connaissances, gestion ou encore installation fleurissent sur le tableau. L’exercice ne s’arrête pas là, «vous allez maintenant souligner le mot qui, pour vous, semble le plus en accord avec votre formation». Assez unanimement les mots gestion et installation sont plébiscités. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que tous les étudiants de cette promotion souhaitent s’installer, à plus ou moins long terme, après leur formation. «C’est la 1ère fois en 14 ans, que j’ai une classe où 100% de l’effectif souhaite s’installer» note le formateur qui ajoute, «on note également une augmentation du nombre d’enfants d’agriculteurs, avec une majorité de jeunes qui sont en apprentissage».

Débute alors un tour de table pour donner la parole à chacun afin de présenter leur parcours et leur projet. Rémi explique avoir suivi un Bac Pro CGEA à Bulgnéville, il souhaite reprendre l’exploitation familiale une fois son diplôme en poche. Son voisin Samuel, venu de Chaumont, envisage aussi de s’installer. Justine, issue d’un Bac Pr CGEH à Ramonchamp, a pour projet de monter un centre de rééducation équin. Juliette a un profil différent de ses camarades, après un Bac L et un passage en fac de psychologie, «une erreur de parcours», la jeune femme souhaite se «concentrer sur ce qui me plait vraiment, c’est-à-dire le milieu équin. J’aimerais ouvrir une pension pour chevaux». Une partie de la classe sortent d’un Bac Pro CGEA ou Agroéquipement à Mirecourt, tous partagent aussi l’envie de s’installer dans les 5 à 10 ans à venir.

Une formation que nous suivront tout au long de l’année dans leurs différents projets.