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La FNSEA maintient la pression sur le gouvernement

(De G. à D.) Arnaud Rousseau, président de la FNSEA et Hervé Lapie, secrétaire général de la FNSEA Photo : DR
(De G. à D.) Arnaud Rousseau, président de la FNSEA et Hervé Lapie, secrétaire général de la FNSEA Photo : DR

A la veille de son congrès, la FNSEA a organisé, le 20 mars, une conférence dans ses locaux parisiens. L’occasion pour ses dirigeants de rappeler que le gouvernement à ses obligations. La FNSEA reste attentive à l’application des engagements pris. 

«Ni défiance, ni complaisance mais en attente de réponses concrètes». Telle est la posture adoptée par la FNSEA qui va réunir plus d’un millier de participants à Dunkerque (Nord) à l’occasion de son 78e congrès, les 26, 27 et 28 mars. Son président, Arnaud Rousseau, a fait part de sa volonté de «sortir de cette crise» rythmée par plus de trois mois de manifestations locales et nationales, dont certaines se poursuivent. Car tout n’est pas réglé, ont rappelé, tour à tour, Arnaud Rousseau et le secrétaire général, Hervé Lapie. Tous deux ont pointé des avancées notables sur quelques dossiers européens et français. La Commission de Bruxelles a proposé le 15 mars d’alléger quelques règles environnementales de la PAC qui étaient contestées par les agriculteurs. «Ces mesures vont dans le bon sens», a commenté Arnaud Rousseau qui espère une prise de décision définitive avant la fin du mois de mars. Il restera également à corriger d’ici 2026, pour les porcs et les volailles, une directive «émissions industrielles» (IED) qui leur est défavorable, a-t-il ajouté. Concernant les mesures nationales, la FNSEA estime que le sujet central est la crédibilisation de la parole publique. Ce qu’Arnaud Rousseau a résumé en quelques mots : «Comment et quand ?». «Quand le Premier ministre annonce qu’il n’y aura qu’un seul contrôle administratif par an (contre une quarantaine en moyenne) comment on fait et à partir de quand applique-t-on cette mesure ?». De même, pour les agriculteurs qui sont en très grande difficulté et qui ne sont pas pris en charge par les banques, comment l’État compte-t-il les «accompagner dignement ?», a-t-il questionné.