Le vendredi 30 septembre, dans la salle du musée de la Chambre d’Agriculture des Vosges se déroulait la deuxième session de l’année.
À la session de présentation des comptes délivrée par Anne-Marie Vieu, directrice de la Chambre d’Agriculture des Vosges a succédé une intervention de Rémi Georgel, responsable du pôle développement et prospectives et du réseau d'élevage lait de la Chambre d’Agriculture et Thierry Bajolet, directeur de la FDSEA sur la conjoncture actuelle de l’agriculture Vosgienne. Enfin la séance a été clôturée par les interventions de Daniel Gremillet, sénateur des Vosges et Yves Séguy, préfet des Vosges.
Un contexte inédit
C’est Jérôme Mathieu, président de la Chambre d’Agriculture qui a ouvert la réunion : «après un été marqué par la sécheresse, un été particulier aussi avec des problématiques que l’on ne pensait pas rencontrer dans les Vosges : les feux de forêt. Dire que l’on vit une période compliquée, c’est peu dire avec ce contexte économique et géopolitique qui touche de plein fouet nos agricultures. L’élastique commence à se tendre et même si l’on veut rester positifs et volontaires. Autre sujet : l’assurance récolte, l’assurance aléas climatique. Il y a une loi qui est passée au début de l’année. Le président de la République a pris des engagements lors de la finale nationale de labours pour une mise en place au premier janvier 2023. Mais sur la détection des aléas, pour ce qui est des fourrages et notamment de l’herbe, nous n’avons affaire qu’à un satellite et les données satellite ne collent pas vraiment à ce qui se passe sur le territoire. Nous sommes de plus en plus interpellés pour intervenir sur les sujets liés aux énergie renouvelables et notamment le photovoltaïque. La production d’énergie est un sujet à prendre à bras le corps car elle peut être une solution pour garantir le modèle de l’élevage.»
Session budgétaire
Anne-Marie Vieu, directrice a présenté le budget modificatif 2022 : «je voudrais remercier les équipes opérationnelles pour leur adaptation tout au long de l’année. Adaptation bien évidemment au climat mais aussi au nouveau contexte que l’on retrouve dans les entreprises de conditions salariales et d’organisation de nos équipes avec beaucoup de mouvements. Nous sommes aujourd’hui comme partout face à des difficultés de recrutement. Il y a par exemple un poste en agro que nous n’avons pas pu faire pourvoir donc il a fallu s’adapter.»