Du 18 avril au 7 mai, les élèves de Première et de Terminale de la MFR de Bulgnéville sont partis découvrir l’agriculture belge dans le cadre du programme Erasmus.
Au total, ce sont 19 élèves de la filière professionnelle Conduite et Gestion de l'Exploitation Agricole qui ont bénéficié d’un stage à l’étranger. Exceptionnellement cette année ce sont les élèves de Première et de Terminale qui sont partis découvrir les exploitations de la région Wallonne.
Une ouverture culturelle et professionnelle
Selon Gregory Barbillon, formateur en charge du programme d’échange : «le principe de cette mobilité Erasmus, c’est de leur permettre de découvrir une nouvelle culture d’un pays européen. Même si nos élèves sont partis dans un pays francophone, force est de constater que la culture gastronomique et le mode de vie sont différents. Cela leur permet aussi, bien sûr, de s’ouvrir à d’autres méthodes de travail. Ils ont aussi pu découvrir de nouvelles races et notamment la Blanc bleu belge.» Parmi les pratiques professionnelles différentes le formateur évoque «la pratique régulière des césariennes et l’ouverture à la diversification. Ils ont vu que les agriculteurs belges y sont très ouverts ; que ce soit au niveau la transformation, parfois avec leur propre boucherie sur l’exploitation, la valorisation de leur viande à travers leur restaurant; mais aussi l’accueil de touristes dans des gîtes ou même des centres animaliers.» Les activités qu’ont découvert les élèves ne se limitaient pas à la filière viande rappelle le formateur et accompagnateur Laurent Goedert. «Certaines exploitations faisaient aussi de la transformation laitière et de la vente d’œufs.»
En plus de l’échange professionnel c’est aussi l’ouverture à la différence qui a été appréciée par les élèves. Selon Laurent Goedert certains élèves ont été amusés par les différences de vocabulaire : «en Belgique on ne dit pas « téléphone portable » mais « GSM » et on ne « s’appelle » pas mais on « se sonne.» Les repas sont différents aussi. Un élève me disait : « j’ai fait 62 repas là-bas et j’ai eu deux fois du dessert.» Les accompagnateurs aussi ont été surpris parfois. C’est le cas de Gregory Babillon : «j’ai voulu payer par chèque mais cela ne se fait plus là-bas. Les moyens de paiement les plus répandus sont la carte bancaire, le virement ou le liquide.»