L’Ecole d’Horticulture et de Paysage de Roville-aux-chênes organisait le samedi 14 mai ses portes-ouvertes. Découverte des nouveaux bâtiments et des différentes formations, vente de plans… Futurs élèves et amateurs de jardinage ont pu profiter à l’envie du cadre fleuri de l’école.
Cette année, l’EHP de Roville-aux-chênes a pu accueillir les visiteurs. Après deux années où les portes ouvertes avaient pu se dérouler uniquement sur rendez-vous en raison des restrictions sanitaires, apprenants en quête de renseignements et grand public ont profité nombreuses animations organisées pour l’occasion.
Une école d’excellence
L’EHP de Roville propose un large panel de formations liées à l’écologie et au végétal. Des formations qui ont de plus en plus de succès, les sujets liés à l’environnement étant de plus en plus plébiscités, de nos jours. L’École d’Horticulture et de Paysage de Roville-aux-Chênes forme les jeunes depuis 1942 aux métiers de la nature et du cadre de vie. Riche de ces nombreuses années d’expérience, elle accueille aujourd’hui de jeunes apprenants dès la 4ème sous statut scolaire ou en apprentissage, mais ce n’est pas tout ! Les adultes en reconversion professionnelle ou qui ont simplement envie d’enrichir leurs qualifications avec l’obtention d’un nouveau diplôme.
Equipes enseignantes et apprenants étaient mobilisés pour informer les visiteurs sur les formations. Parmi ces dernières, le BTSA Aménagements Paysagers dont sont issus les deux champions nationaux Worldskills Louis Lecler et Kerrian Blaise. Eux aussi étaient présents au CFA dans le cadre de leur préparation à la finale mondiale, qui aura lieu à Shanghai du 8 au 18 octobre prochain.
Avec la crise sanitaire les épreuves ont été plusieurs fois reportées et le contexte incertain a ajouté une difficulté supplémentaire à l’entraînement. «Normalement nous serons à Shanghai en octobre pour l’épreuve mondiale» dit Louis Lecler. «Avec la situation sanitaire actuelle en Chine, on ne sait pas si l’épreuve sera maintenue, déplacée ou annulée» explique Kerrian.
Pour l’épreuve «nous devons aménager un jardin de 49 m2 dans lequel il y aura des constructions paysagères donc des infrastructures en bois, minérales aussi. Ces infrastructures là doivent être au millimètre, suite à cela, nous avons toutes les finitions de plantations mais c’est à nous de nous organiser pour que le jardin soit le plus beau possible.» La partie esthétique sera donc libre et la partie construction soumise aux instructions. «Nous n’avons aucune indication par rapport au type de plan qu’on aura à Shanghai. Nous ne découvrirons le plan qu’une fois arrivés. En tout nous aurons une journée de réflexion sur le plan et trois jours et demi pour exécuter le jardin.»
Avec le contexte compliqué par le Covid, les compétiteurs doivent rester déterminés malgré l’incertitude. Selon Adeline Visine, déléguée régionale de l’Union Nationale des Entreprises du Paysage (UNEP), pas d’inquiétudes : «ils font partie des candidats les plus motivés que j’ai rencontré. Gilles Bento, leur entraîneur est un éleveur de champions. Il n’en est pas à sa première échéance internationale. L’école de Roville est un centre de formation historique avec une vraie culture de l’excellence.»