Lors de la session Chambre d’Agriculture du 25 septembre, Rémi Georgel, responsable du pôle développement et prospective a présenté le contexte dans lequel évolue actuellement l’agriculture du département.
Ont assisté à cette session, Valérie Michel-Moreaux, préfète des Vosges, accompagnée de Laurent Marcos, directeur de la DDT, Béatrice Moreau, vice-présidente du conseil régional Grand Est et Stéphane Viry, député des Vosges. Ils se sont joints aux représentants syndicaux, membres des OPA et exploitants présents ce jour-là.
De nouveaux défis pour l’agriculture
Jérôme Mathieu, président de la Chambre d’agriculture des Vosges a inauguré la session : «au niveau des fourrages, les stocks sont bons et la qualité aussi bien que cela puisse être assez hétérogène. Les éleveurs ont pu reconstituer les stocks pour passer l’hiver et c’est bon pour le moral». Il ajoute : «l’agriculture est à la croisée des chemins sur beaucoup de sujets, les énergies renouvelables : méthanisation, photovoltaïque… Nous avons aussi quelques irritants au niveau des finances, Madame La Préfète : nous avons tous reçu nos avis de taxe foncière : les bases ont augmenté de 7 % et tout le monde pourrait se dire : « les Chambres d’agriculture vont avoir des moyens supplémentaires ». Que nenni puisque Bercy a décidé de plafonner l’enveloppe nationale des Chambres d’agriculture à 300 millions d’euros, comme l’année dernière. Mais nous avons aussi des charges qui augmentent comme n’importe quel établissement public sur les territoires. On demande de plus en plus aux Chambres d’agriculture, notamment de construire un atlas du territoire pour accueillir les projets de photovoltaïque ou d’agrivoltaïque. On nous demande d’être moteur dans les projets d’énergie renouvelables, dans les PAT pour développer l’alimentation de proximité… Mais sans moyens, cela va quand même être compliqué».
Impact du contexte climatique
Rémi Georgel, conseiller de la Chambre d’agriculture a présenté des éléments de contexte. «Depuis mi-juillet il y a eu un rattrapage bénéfique pour la végétation. Malgré tout nous restons sur une année chaude, avec des à-coups en termes de pluviométrie et de température. Nous avons quand même un déficit de pluviométrie sur les six premiers mois qui laissait craindre un assez fort impact sur la production fourragère et mais des pluies importantes ont ensuite permis un rattrapage sur ces cultures. Nous avons à peu près 100mm de moins en pluviométrie que la moyenne des dix dernières années».