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Un large panel de services

De g. à d. : Pierre Passetemps (pôle animal) ; Benoît Piétrement (pôle végétal) ; Sylvain Hinschberger, président, et Raphaëlle Poncelet, responsable productions et agroalimentaire de la Coopération agricole Grand Est ©Jean-Luc Masson.
De g. à d. : Pierre Passetemps (pôle animal) ; Benoît Piétrement (pôle végétal) ; Sylvain Hinschberger, président, et Raphaëlle Poncelet, responsable productions et agroalimentaire de la Coopération agricole Grand Est ©Jean-Luc Masson.

La Coopération agricole Grand Est (CAGE) a tenu l'assemblée générale de ses pôles animal et végétal, à Metz, le 5 octobre, sous la présidence de Sylvain Hinschberger.

Les dirigeants des entreprises régionales sont à cran face à une conjoncture complexe, en partie provoquée par le conflit en Ukraine, mais pas seulement. Ils ont confronté leur vécu à l’analyse experte d’Axel Retali de Crédit Agricole Sa. CAGE est née en 2019, produit de la fusion des cinq fédérations historiques du territoire de la Région. Elle compte 194 adhérents répartis dans trois pôles : végétal, animal et viticole. Raphaëlle Poncelet, responsable de l’animation, a présenté un bilan d’activité. Entre l’action quotidienne de soutien aux coopératives, d’information et de montée en compétence, de défense des intérêts et du développement du réseau et des partenariats ; et le service aux adhérents en termes de formations, d’affaires sociales, de conseils juridiques et de fiscalité, de productions et d’agroalimentaire.

Problématique carbone

Au cours de ces deux dernières années, CAGE s’est beaucoup investie sur la restructuration du CIL, l’interprofession laitière régionale. Elle appuie aussi ses adhérents dans leurs ambitions agroenvironnementales, la problématique du carbone a pris de l’ampleur. Quatre coopératives sont engagées dans Fret 21 visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de leur transport de marchandises. CAGE est partie prenante de la discussion sur la politique de l’eau avec l’Agence Rhin-Meuse. Elle apporte aussi des solutions en faveur de l’adaptation des pratiques écologiques et de la production. Laura Crispel, chargée de mission, a expliqué l’implication de la fédération en matière de surveillance biologique des cultures jusqu’à la synthèse du bulletin de santé du végétal, le Bsv. Un outil malmené sur le plan financier «et qui perd en substance, a déploré Sylvain Hinschberger. Il serait intéressant d’investir collectivement. Nous sommes challengés pour réduire nos intrants. Diminuer oui, mais de manière scientifique et non dogmatique» a plaidé le président.