Que vous utilisiez un chargeur frontal ou un chargeur télescopique sur votre exploitation, il faut savoir que vous devez faire vérifier régulièrement ces appareils. Des vérifications obligatoires tous les 6 mois ou tous les ans selon l’équipement.
Quelque soit l’année de mise en service du matériel, celui-ci doit répondre à l’ensemble des exigences réglementaires en vigueur. Chaque exploitant doit vérifier la conformité du matériel avant de le confier à ses salariés, et plus généralement avant de le confier à d’autres utilisateurs. Les exploitants connaissent cette notion de mise en conformité, caractérisés par le marquage « CE ».
Obligations du Code du Travail
A côté de cette obligation de conformité, l’exploitant doit se soumettre à un certain nombre de vérifications périodiques : compresseur, engin de levage, installation électrique … dés lors qu’il accueille de la main d’œuvre sur son exploitation. Attention, par main d’œuvre, il ne faut pas s’arrêter à la seule main d’œuvre salarié. L’ensemble des utilisateurs sont concernés : chefs d’exploitation, salariés, bénévoles, intervenants dans le cadre de l’entraide …
Cette réglementation est définie par le Code du Travail et par 2 arrêtés (1er mars et 2 mars 2004) relatifs respectivement aux vérifications des appareils et accessoires de levage, et au carnet de maintenance des appareils de levage.
Tous les 6 ou 12 mois
Les équipements de travail utilisés pour le levage des charges, ou l’élévation de postes de travail ou le transport en élévation des personnes sont concernés. On y retrouve donc les chargeurs télescopiques, les chargeurs frontaux, les gerbeurs, les nacelles …
Les vérifications périodiques sont obligatoires tous les 12 mois pour les chargeurs sur tracteurs, et tous les 6 mois pour les chargeurs télescopiques. La vérification est réalisée par une personne qualifiée. Il s’agit d’un examen visuel puis d’un contrôle du bon fonctionnement de quelques dispositifs : limiteurs de course, feux, indicateur et limiteur de charge, essai en charge …
Cet examen est sanctionné par la remise d’un rapport, où sont consignées les éventuelles réparations à engager par l’exploitant. Le vérificateur apposera également une vignette sur l’engin, attestant de la réalisation et de la durée de validité de la vérification.