Alors que les négociations commerciales démarrent, la Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL), la Coopération Laitière (LCL), FCA collège alimentaire et la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD) dénoncent fermement les pratiques de certains industriels privés, et de la Fédération nationale de l’Industrie Laitière (FNIL), qui compromettent gravement le bon fonctionnement de la filière en s'opposant aux intérêts collectifs.
Un dialogue à reconstruire et des blocages inadmissibles
Depuis le renouvellement de la gouvernance au sein de l'interprofession, des efforts ont été initiés pour rétablir une collaboration constructive. Des chantiers ambitieux, avec un calendrier serré, sont en cours pour accompagner cette transformation. Cependant, ces progrès sont entravés par le refus des industriels privés de publier des indicateurs et indices essentiels aux négociations commerciales entre les OP, les coopératives représentant les producteurs laitiers, les industriels et les distributeurs. La valorisation de la filière et de l’origine France des produits auprès des consommateurs est primordiale, nous devons par conséquent collectivement la défendre.
Nous regrettons profondément que le climat entre les différents maillons de la filière se soit dégradé et compromette gravement la fluidité des échanges et des travaux interprofessionnels au même titre que les relations entre les opérateurs économiques. EGAlim a mis l’interprofession au coeur des discussions sur le volet économique, nous devons par conséquent agir en responsabilité pour faire appliquer le dispositif législatif et maintenir l’esprit de la loi avec la marche en avant du prix, la transparence sur la rémunération de la MPA aux producteurs et l’origine du lait.
Une exigence claire : un appel à la responsabilité et à la coopération collective
Face à cette situation, la FNPL, la LCL, FCA collège alimentaire et la FCD demandent un changement immédiat de posture de la part des industriels laitiers privés. Nous appelons à la responsabilité de chacun pour sortir de cette impasse.
Les éleveurs, leurs outils coopératifs et les consommateurs méritent un avenir équitable et durable. Le respect des engagements pris par l’ensemble des acteurs est la seule voie pour y parvenir.