Les 1ères CGEA (Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole) sont à la fois 1er prix de l’Académie Nancy-Metz du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD) 2021, mais aussi 2ème prix départemental. L’objectif était de réaliser un mémoire collectif sur le sujet imposé «1940 : comprendre, refuser, résister».
Ce n'est pas un prix mais deux que remportent onze jeunes de 1ère CGEA de la MFR-CFR de Gugnécourt. C’est une fierté très ressentie pour Baptiste Arnould, Noémie Colle, Théo Colson, Tom Cuny, Edgar Fritsch, Evan Fusaro, Éloïse Gaudel-Rollot, Aymeric Michel, Armand Lacote, Bryan Perin et Inès Weick. Une cérémonie vient d’avoir lieu à la MFR, réunissant les autorités civiles et militaires du département : autour de Ottman Zair, directeur du Cabinet du Préfet des Vosges, se trouvaient notamment le député Stéphane Viry et l’attaché parlementaire du député Gérard Cherpion, tout comme Elisabeth Del Genini, conseillère régionale, Christian Tarantola et Bernadette Poirat, conseillers départementaux, Lucien Deblay, maire de Gugnécourt, Virginie Gremillet, présidente de la CCBVV, Delphine Oouger, présidente de la MFR-CFR de Gugnécourt, tout comme des représentants de la Gendarmerie Nationale, du Conseil d’Administration de l’établissement, trois porte-drapeaux vosgiens, et bien sûr Nicole Mangin, représentant le Comité du Concours et les parents des jeunes.
Une sacrée performance !
«Ce travail a constitué pour les jeunes un projet d’action éducative au cœur d’une démarche pédagogique en lien avec l’alternance et leurs familles» souligne Hervé Koenig, leur formateur : «ce projet a été possible grâce à l’alternance et aux familles ; par cette activité, le passé de la structure de stage (lieux de stage présents et passés) et du milieu de vie constituent un intérêt facilité, car l’accès à l’information paraît logique pour le jeune. La ferme a une histoire, et les parents et grands-parents du maitre de stage ont des éléments à partager. Un moyen évident de lier module général et monde professionnel ».
Les apprenants ont plongé dans le vécu de 1940, où la défaite est un vrai traumatisme, la population effondrée mais certains refusent de se soumettre à la fatalité et vont résister envers et contre tout. «Ce devoir de mémoire est particulièrement important dans ce monde où les liens se distendent et où la liberté se défie du devoir», remarque Michel Lambert, directeur de l’établissement, en ouverture de la cérémonie de remise des prix.