Après des mois de réflexions, prises de contact, organisation, les étudiants ont pu dévoiler, le 14 octobre dernier, leurs projets d’initiative et de communication, plus communément appelés PIC. Quatre projets pour quatre visions d’un même thème : l’agriculture et ses enjeux pour aujourd’hui et demain. La journée se déroulait sur deux exploitations partenaires.
La journée débutait par un débat-conférence autour de la thématique des dégâts animaliers et climatiques. Le groupe de Robin, Laurine, Charly et Lucas donnaient la parole aux différents acteurs du monde agricole et cynégétique.
La méthanisation sous un angle différent
Camille, Lucas et Théo ont fait le choix de la thématique de la méthanisation et plus particulièrement des « atouts et contraintes selon la dimension des unités ». Pour se faire, le trio organisait un débat-conférence faisant intervenir Damien L’Huillier technicien de la Chambre d’Agriculture spécialiste du sujet, afin de présenter une carte globale de la méthanisation dans les Vosges. « Nous avons fait le choix d’organiser ce débat-conférence à la Ferme la vache qui pète qui possède la plus petite unité dans les Vosges, une méthanisation sèche donc différentes d’autres unités. Nous voulions vraiment montrer un autre type de méthanisation qui ne fonctionne qu’avec des effluents d’élevage et des déchets verts » explique le groupe. Lucas Debruyne, associé sur l’exploitant a pu présenter son exploitation et plus particulièrement le fonctionnement de l’unité de méthanisation.
Semer le futur
Quentin, Olivier, Lucas et baptiste organisaient un après-midi de communication autour des perspectives dans la gestion des cultures face aux défis actuels ; rotation de cultures, semences rustiques ou innovantes, profil cultural et démonstrations de matériels. Les visiteurs pouvaient profiter de différents ateliers dont celui de la Chambre d’Agriculture des Vosges qui présentait l’analyse d’un profil cultural du sol.
Le bien-être au cœur des fermes
Enfin, Julianne, Léa et Laura ont proposé un après-midi professionnel de partages et d’échanges de techniques d’élevage autour du bien-être animal. « Nous avons fait intervenir divers organismes d’importance sur le département » note les étudiantes, « le GDS était présent pour parler de l’écornage, tandis que la Chambre d’Agriculture expliquait l’importance de l’ambiance du bâtiment avec l’exemple ici d’une nurserie ». Une ostéopathe intervenait sur le cas d’une vache en difficulté, pendant qu’un nutritionniste tenait un stand autour de la rumination et de la gestion de la ration. « Nous avions aussi un pareur indépendant et un pareur d’Elevage +, et Optival échangeait autour de la géobiologie et de l’impact que l’énergie en bâtiment peut avoir sur les animaux d’élevage ».
