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Portrait d'élève : L’avantage de l’apprentissage

Vincent Poirot est élève en CAP Métiers de l’agriculture. © Photo Mélanie Becker
Vincent Poirot est élève en CAP Métiers de l’agriculture. © Photo Mélanie Becker

Avant de se tourner vers l’agriculture, Vincent Poirot a fait ses classes dans l’enseignement général. Il est aujourd’hui élève en CAP métiers de l’agriculture à la MFR des 4 vents à Ramonchamp. 

Présentez vous 

Vincent Poirot : « Originaire du Clerjus, je suis issu d’une famille d’agriculteurs. Actuellement, je réalise un CAP métiers de l’agriculture car, plus tard, je souhaiterai reprendre l’exploitation familiale.

Quel est votre parcours scolaire ?

V. P. : J’étais d’abord scolarisé en collège général. Ensuite, j’ai préféré réaliser une troisième agricole car l’enseignement général ne me plaisait plus. J’ai alors débuté ma scolarité à la MFR de Ramonchamp. Puis, j'ai décidé de faire un bac pro, mais ça ne m'a pas plu. Alors, je suis revenu à la MFR pour réaliser un CAP métiers de l'agriculture.

Présentez votre formation

V. P. : Je réalise mon CAP en apprentissage mais d’autres élèves le font en stages. Dans les deux cas, nous avons 12 semaines d'école dans l'année. J’aime le fait que cette formation soit axée sur les matières techniques agricoles, ce sont mes matières préférées. Néanmoins, nous avons quand même un peu de général comme le français et l’anglais, ce que j’aime moins. 

Présentez votre lieu d’apprentissage

V. P. : Je réalise mon apprentissage au GAEC Marc de Dommartin-Sur-Vraine. C'est une ferme polyculture élevage avec 345 hectares, 600 bovins en élevage laitier dont la traite est en train d’être robotisée. Ce que j’apprécie, c’est de découvrir une autre façon de voir les choses, grâce à l’alternance. En apprentissage, on s’ouvre à une autre façon de travailler, une autre façon de penser. A mes yeux, tout est appréciable dans l'apprentissage.

Quels sont les points forts de votre formation ?

V. P. : Pour moi, les points forts de la formation, c'est l'apprentissage. C’est un plus lorsqu’on n’apprécie pas l’école mais, lorsqu’on vient en cours, on est aussi bien suivis.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

V. P. : Après mon CAP je souhaite réaliser le diplôme de TEA. Ce diplôme de technicien entrepreneur agricole se prépare en deux ans pour les mineurs et en un an pour les adultes. Il permet d’avoir l'équivalence au bac professionnel ce qui me permettra de pouvoir m'installer sur l’exploitation familiale par la suite. C’est une exploitation en polyculture élevage de 200 hectares et 250 bovins dirigée par deux associés. Mon père s’occupe de la partie laitière et mon oncle de la partie allaitante.

Comment voyez-vous l’agriculture demain ?

V. P. : Pour moi, l'agriculture va encore beaucoup évoluer. »