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Une journée de partage et de découverte

Les adhérentes de la section des agricultrices de la FDSEA 88 lors de la visite de l’exploitation d’Alexandre Maire ©Geneviève Tard.
Les adhérentes de la section des agricultrices de la FDSEA 88 lors de la visite de l’exploitation d’Alexandre Maire ©Geneviève Tard.

Le jeudi 13 avril, 13 adhérentes de la section des agricultrices de la FDSEA des Vosges se sont retrouvées le temps d’une journée d’échange.

La matinée, Laurence Adloff, responsable prévention mal-être à la MSA Lorraine a animé une intervention sur le thème du mal être en agriculture et le rôle des Sentinelles. L’après-midi était consacré à la visite de l’exploitation d’Alexandre Maire, héliciculteur installé sur la commune de Romont.

Des moments d’échanges

Le mal être en agriculture est d’origine multifactorielle : c’est un état physique ou moral dégradé issu de difficultés personnelles, professionnelles, économiques ou sociétales. Pour apprendre à reconnaître les signes de détresse physique, psychologique, comportementale ou sociale, la MSA a formé des Sentinelles. Ces volontaires, présents sur le terrain, sont en charge de déceler si une personne se trouve en situation de mal être pour pouvoir lui indiquer les ressources et dispositifs qui pourraient lui venir en aide. «Suite à cette présentation, plusieurs agricultrices ont eu envie de devenir Sentinelles, nous ferons donc certainement une réunion de formation sur Epinal» explique Geneviève Tard, présidente de la section. «C’était un très bel échange. J’ai même été agréablement surprise par l’accueil de ce sujet par les agricultrices».

Découverte de l’héliciculture

Après un repas partagé à l’auberge des Hetz, les agricultrices se sont rendues à Romont dans un élevage peu commun : la fermette aux escargots d’Alexandre Maire. «Je me suis installé en 2013 et j’ai commencé avec 150 000 escargots. Au fil des années, j’avais de plus en plus de demandes ce qui m’a conduit à élever un million d’escargots pour une récolte qui va de 10 à 12 T d’escargots». Epaulé par ses salariés, il transforme et vend ses produits élaborés à partir d’ingrédients locaux sur son point de vente et sur les marchés mais aussi dans quelques magasins de producteurs. «Je suis vraiment en circuit court» souligne-t-il. «C’était une très belle visite, très intéressante, au cours de laquelle nous avons pu découvrir l’escargot français» explique la présidente de section.