Arthur Marandel et Maxime Thellier sont respectivement âgés de 18 et 20 ans. A peine leurs contrats d’apprentissage terminés, voilà que les deux jeunes boulangers sont déjà à la tête de leur propre commerce.
Comme beaucoup de communes vosgiennes, Charmes a vu nombre de ses commerces de proximité fermer leurs portes tour à tour. C’est donc avec enthousiasme que les habitants ont accueillis l’installation de deux jeunes boulangers pâtissiers. L’enseigne du 23 rue Maurice Barrès a fait peau neuve et affiche fièrement depuis le mois de juillet « Chez Arthur & Max, boulangerie pâtisserie artisanale ». Ils nous présentent leurs parcours.
Présentez vous
Arthur Marandel : « J’ai 18 ans. J’ai passé mon CAP boulanger et mon BP boulanger que j’ai obtenu il y a quelques mois et je suis maintenant patron de ma propre boulangerie.
Maxime Thellier : « J’ai 20 ans et je suis diplômé d’un CAP boulanger, d’un Bac Pro boulangerie-pâtisserie et d’un BP boulanger.
Comment avez-vous repris cette boulangerie ?
M. T. : Cette boulangerie existe depuis plus de 50 ans. Nous sommes originaires de Charmes tous les deux et nous avons fait notre apprentissage à Charmes aussi, à la boulangerie Glohr.
A. M. : Le propriétaire des lieux connaissait ma famille et il savait que je souhaitais m’installer. Il m’a donc proposé de reprendre à la suite de Mallory et Florian, les précédents boulangers. Nous arrivions à la fin de nos contrats, ils devaient se terminer le 30 août mais nous avons négocié une rupture conventionnelle avec notre ancien patron pour pouvoir finir plus tôt et commencer ici.
Avez-vous toujours souhaité vous installer ?
A. M. : Oui. J’ai toujours voulu avoir ma propre boulangerie, c’est une source de fierté pour moi. Quand on est patron, on travaille pour soi, chaque heure de travail est pour nous. Il n’y a personne pour nous dire ce que nous devons faire ou quand le faire. Je peux choisir chaque jour ce que je veux produire ou développer.
M. T. : Moi pas du tout. Quand je voyais la charge de travail que cela représentait chez mon ancien patron, je craignais de ne pas avoir de temps pour ma vie personnelle. C’est une autre organisation et une autre façon de travailler que ce que j’avais connu jusque-là. Cela me stressait beaucoup de passer d’apprenti à devenir son propre patron. C’est Arthur qui m’a convaincu.