Le mercredi 7 septembre, les bâtiments de l’EHP de Roville-aux-chênes ouvraient leurs portes à une classe bien particulière. Une cinquantaine d’élus, partenaires, représentants de la région Grand-Est et du conseil départemental des Vosges se sont rassemblés pour inaugurer les nouveaux bâtiments de l’EHP.
En début de matinée, la visite a débuté par le CFA devant lequel s’étaient rassemblés les visiteurs. Guidé par Thierry Defaix, directeur de l’établissement, Jean Rottner, président de la région Grand-Est est allé à la découverte des nouvelles installations de l’établissement.
Des aménagements neufs pour un enseignement d’actualité
Après s’être arrêtés aux hangars techniques et dans les salles de pratique fleuriste du CFA, les visiteurs se sont dirigés vers la salle d’individualisation et soutien avant de regagner le jardin du patrimoine horticole Lorrain. Après avoir découvert les projets de recherche et expérimentations dans les serres et parcouru les nouvelles pépinière et animalerie la visite s’est clôturée par la découverte du nouvel internat des filles.
Après avoir présenté les résultats des travaux effectués ces dernières années, le président de l’Association Gestionnaire de l’Ecole Horticole et de Paysage de Roville-aux-Chênes, Brice Pourchet, a inauguré les prises de paroles : «c’est plaisir et un honneur de vous accueillir, Monsieur le président, pour célébrer l’achèvement d’une partie de nos travaux de modernisation, qui nous aurons permis de passer des chalets en bois, à cette belle réalisation. Notre école rurale, laïque, associative, agricole, Vosgienne, avait besoin d’une modernité supplémentaire pour préserver son attractivité et trouver des standards de conformisation. Ces nouveaux bâtiments permettent ces enseignements de qualité auxquels nous sommes attachés pour contribuer à l’édification et à la formation d’hommes et de femmes et de professionnels reconnus à la fois pour leurs compétences et leur savoir-être.»
Une contribution saluée par Jean Rottner, président de la région Grand-Est : «pour moi la ruralité ne s’oppose pas à l’urbain et l’inverse me va parfaitement bien. Il nous revient comme élus cependant, d’avoir une attention particulière au phénomène rural qui, aujourd’hui, retrouve dans le cœur des français une raison nouvelle peut-être de se réorganiser. Dans une commune de 300 âmes, se dire qu’un établissement comme celui-ci quadruple le nombre d’habitants en semaine c’est assez génial et cela montre que des solutions sont possibles dans la ruralité. Les collectivités ont comme tâche de trouver des solutions, de faciliter la réussite de vos objectifs. Quand les jeunes trouvent ici l’aboutissement d’une passion et la réalisation d’un rêve professionnel, nous sommes dans une mission de service-public, nous sommes dans une volonté commune de trouver des solutions. La carte des formations aujourd’hui est un enjeu majeur. Nous devons rétablir une carte des formations à tous les niveaux. Sinon nous assistons à des stratégies purement économiques de formation qui ne vont pas dans le bon sens. Vous venez de loin avec une histoire de 70 ans, un statut associatif, une forme d’éthique de la formation et cela, ça me va bien.»