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" Je veux faire perdurer l’exploitation familiale "

Théo Noël est un jeune agriculteur de 19 ans nouvellement installé avec son père sur leur exploitation à Damas-aux-bois ©Marion Falibois
Théo Noël est un jeune agriculteur de 19 ans nouvellement installé avec son père sur leur exploitation à Damas-aux-bois ©Marion Falibois

Théo Noël est un jeune agriculteur de 19 ans nouvellement installé avec son père sur leur exploitation à Damas-aux-bois.

Il explique pourquoi aujourd’hui, il fait le choix de s’installer sur l’exploitation laitière familiale.

Quelle est votre formation ?

Théo Noël : “J’ai commencé avec un Bac STAV (sciences et technologies de l'agronomie et du vivant) que j’ai fait au Lycée agricole de Mirecourt. Ensuite, étant passionné depuis tout petit par la mécanique je me suis dirigé vers un BTS TSMA (techniques et services en matériels agricoles) à Vesoul que j’ai effectué par alternance à la CAL sur le site d’ Einville-au-Jard dans une concession.

Pouvez-vous présenter votre exploitation ?

T.N. : L’exploitation a une SAU de 155 hectares, une référence laitière de 570 000 L vendu à la coopérative de l’Ermitage. Le troupeau laitier est composé de 55 vaches laitières Prim’Holstein à la traite. Nous distribuons une ration mélangée avec une grande part de maïs, un peu d’herbe.

Pourquoi avez-vous voulu reprendre la ferme familiale ?

T.N. : J’ai décidé de m’installer pour faire perdurer l’exploitation familiale. Faire perdurer ce que mon grand-père et mon père ont construit et puis, pour les rendre fiers aussi.

Avez-vous des projets à venir ? 

T.N. : Le projet que l’on devrait réaliser le plus vite possible c’est l’installation d’un robot de traite. L’équipement de traite étant vieillissant, le choix du robot s’est imposé de lui-même. Parce qu’il est vrai que cela permet d’avoir un confort de travail et plus de souplesse. Ensuite, dans le but d’être le plus autonomes possible, nous envisageons aussi d’installer un tracker solaire pour alimenter le robot.

Pourquoi avez-vous choisi d’être double actif ? 

T.N. : Je travaille un jour par semaine parce que notre exploitation est trop grande pour pouvoir être tout seul et trop petite pour deux personnes. Alors quand mon voisin m’a proposé de venir travailler avec lui, j’ai accepté. C’est une exploitation que je connais bien aussi et qui fait des vaches allaitantes et des céréales. Et puis, il est toujours intéressant de travailler avec d’autres animaux et découvrir d’autres techniques de travail.