Le vendredi 20 janvier, Valérie Michel-Moreaux, préfète des Vosges, s’est rendue en visite à l’Ecole d’Horticulture et de Paysage de Roville-aux-chênes.
Guidée par le directeur de l’établissement, Thierry Defaix, la Préfète des Vosges a pu découvrir le dynamisme et surtout les liens forts qui unissent l’école à son territoire. L’occasion pour le chef d’établissement de remercier les représentants de l’Etat pour le soutien déjà apporté tout en leur faisant part des nécessaires évolutions à venir.
Une école ancrée dans son territoire
C’est à l’invitation de la communauté de communes 2C2R que la préfète Valérie Michel-Moreaux est venue visiter les infrastructures de l’école des passions. «Nous avons la chance d’avoir une communauté de communes qui prend pleinement en compte les contributions de l’école au dynamisme de son territoire et avec laquelle nous travaillons un projet de pôle d’interprétation botanique» explique Thierry Defaix.
L’Ecole génère 152 emplois dans le Rambuvetais et contribue à la vitalité de ce territoire rural (familles ancrées dans le territoire, appel aux artisans de proximité, activités induites, restauration élaborée sur place et non concédée pour 150.000 journées repas par an.) Au total, l’EHP génère 150 emplois et accueille 860 apprenants, soit un total de 1010 personnes en activité dans un village de 350 habitants. L’Ecole contribue aussi au maintien d’un des seuls bars restaurants qui est d’ailleurs fermé pendant les congés scolaires… Elle accueille encore pour quelques temps les jeunes du regroupement scolaire en son self ou le centre aéré en été, met son gymnase à disposition de deux associations sportives. Enfin, l’école met à disposition une salle de spectacles de 250 places.
S’équiper pour perdurer
Thierry Defaix l'affirme: «le fait est que, pour continuer d’exister, notre établissement doit proposer aux jeunes des infrastructures d’accueil et de travail correspondant aux attentes de 2023. Pour l’accueil nous avons déjà mis en place des programmes de rénovation très ambitieux. Pour le volet conditions de travail, nous avons un programme lycée agricole 2030 qui a été mis en place par la région Grand Est pour faire en sorte que les plateaux techniques des Lycées agricoles deviennent des showrooms d’une agriculture moderne mais le bénéfice de cette action est réservé aux établissements publics. De fait, si dans l’avenir, nous devions accueillir des jeunes sur un plateau technique digne des années 50 alors que nos collègues publics, ayant bénéficié d’un projet de modernisation, les accueille dans une infrastructure moderne et engageante, nous ne pourrons pas donner une bonne image de l’agriculture et nous nous disqualifierons pour nos recrutements. C’est pour cela que l’impossibilité d’accès à ce programme est quasi mortifiante pour une école comme la nôtre. J’ai fait en sorte de sensibiliser Madame la préfète et Monsieur Percheron le secrétaire général à ce risque. Ce dernier m’a d’ailleurs dit de revenir vers lui dès nous aurions une vision de ce que pourrait représenter la modernisation du plateau technique.»