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« Toujours au service des agriculteurs et apiculteurs des Vosges »

(De G. à D.) Eric Pierrel, directeur du GDS 88, Pierre Cosserat, trésorier du GDS 88, Caroline Morlot, secrétaire générale du GDS 88, Frédéric Antonot, président du GDS 88 et Raphaël Simonin, secrétaire adjoint de la Chambre d’Agriculture des Vosges.
(De G. à D.) Eric Pierrel, directeur du GDS 88, Pierre Cosserat, trésorier du GDS 88, Caroline Morlot, secrétaire générale du GDS 88, Frédéric Antonot, président du GDS 88 et Raphaël Simonin, secrétaire adjoint de la Chambre d’Agriculture des Vosges.

Le jeudi 31 mars, à Madonne et Lamerey, l’association du Groupement de Défense Sanitaire des Vosges tenait son assemblée générale. Une soixantaine d’adhérents étaient présents pour assister au rapport des actions menées tout au long de l’année et à la table ronde qui lui a succédé.

Selon son président, Frédéric Antonot, l’année 2021 a été pour le GDS une année de «changement avec les bienfaits et les difficultés que cela procure.» Nouvelle présidence, nouvelle direction aussi avec l’arrivée en avril l’année dernière d’Eric Pierrel. Ce dernier a présenté l’actualité du GDS : «sur le département, le nombre bovins par cheptel ne cesse d’augmenter depuis plusieurs années. Les statistiques adhésion sont aussi en progression car nous sommes autour de 90% d’éleveurs adhérents sur le département dont environ 88% en bovins.»

Missions déléguées par l’Etat

En 2021, le GDS a pris en charge la préparation des documents et la préparation des prophylaxies pour les cheptels annuellement. Cela représente quasi 2000 interventions de gérées au cours de la saison de prophylaxie. «Il faut noter des résultats très favorables puisque l’on a quasiment 98% des rapports qui sont conformes. Il y peu d’anomalies administratives et souvent, lorsque c’est le cas, elles concernent de petits cheptels qui ne réalisent pas leurs prophylaxies» a souligné le directeur. Il a ensuite fait mention des contrôles introduction : «plus de 27000 mouvements ont été gérés au niveau du département sur l’année. 11000 ont nécessité des prises de sang. Quasiment deux tiers des mouvements se sont faits sans contrôles physiques car ce sont des animaux qui passent de cheptels à cheptels et donc représentent un risque sanitaire moindre.» Pour terminer, Eric Pierrel a fait un point sur l’édition des documents. «Une fois que l’on a fait les vérifications au niveau prophylaxies et contrôle introduction, nous conservons leur maintien d’appellation de qualification, donc nous éditons les cartes vertes associées. Cela représente à peu près 110 000 cartes vertes et environ 2700 cartes jaunes. A cela s’ajoute la saisie des déclarations d’avortement et l’édition des documents pour la prophylaxie ovine.»

Ces missions déléguées par l’Etat seront amenées à se multiplier au cours de l’année 2022, cependant les subventions accordées, elles, n’évolueront pas nécessairement.