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BP Arts de la cuisine : Mêler ses passions dans un restaurant

Sinclair Claudel, élève en BP Arts de la cuisine à la MFR de Saulxures-sur-Moselotte, aimerait ouvrir son propre restaurant. ©Mélanie BECKER
Sinclair Claudel, élève en BP Arts de la cuisine à la MFR de Saulxures-sur-Moselotte, aimerait ouvrir son propre restaurant. ©Mélanie BECKER

Sinclair Claudel est élève à la MFR de Saulxures-sur-Moselotte depuis sa 3ème. Il est aujourd’hui en Brevet Professionnel (BP) Arts de la cuisine. Rencontre.

Avant d’intégrer la MFR de Saulxures, Sainclair Claudel était scolarisé dans une école privée à La Bresse de la maternelle à la 4ème. Il a alors entendu parler de la MFR et de la possibilité d’y faire des stages dès la 3ème afin de trouver sa voie professionnelle plus facilement. Durant ses stages, il a pu découvrir le secteur de la cuisine qui lui a beaucoup plu. C’est pourquoi, il a décidé de rester à la MFR pour faire un CAP cuisine puis un BP Arts de la cuisine.

Comment décrire votre formation ?

Sinclair Claudel : Le BP Arts de la cuisine ressemble au CAP mais il est plus poussé. Nous apprenons davantage le fonctionnement d’une entreprise, de sa création jusqu’à sa gestion. Actuellement, nous réalisons un dossier de gestion pour monter un restaurant de zéro ou en récupérer un déjà existant. Nous apprenons également à gérer des commis et des stocks de marchandises.

Quelles sont les matières spécifiques à votre formation ?

S. C. : Nous avons des matières générales telles que l’anglais, le français, les maths et l’histoire-géographie. Mais, principalement, ce sont des matières professionnelles avec de la pratique en TP. C’est ce que je préfère car j’aime travailler les produits locaux. Parfois, nous allons même visiter les productions de ceux-ci, nous découvrons alors leurs parcours et leur mode de fonctionnement. Au Salon de l’Agriculture, nous avons par exemple servi un pâté en croûte de chez Gavroch, avec qui nous avions travaillé. De manière générale, en début de semaine nous préparons un menu en groupe puis nous commandons les ingrédients. Ensuite, le mercredi, du matin jusqu’au service du midi ou du soir nous faisons les préparations. Celles-ci sont ensuite servies aux clients du restaurant d’application par les élèves de BP Arts du service.

Parlez-nous de votre apprentissage

S. C. : Je suis en apprentissage au restaurant Anico à La Bresse. C’est un gastronomique décontracté. J’y suis un peu passe-partout. Je fais principalement les amuse-bouche mais j’aide aussi aux entrées et aux plats.

Quels sont les points forts de votre formation ?

S. C. : En BP, nous acquérons des connaissances plus poussées du métier qu’en CAP. Nous sommes ainsi préparés de A à Z pour le monde professionnel.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

S. C. : J’aimerais ouvrir un restaurant un peu spécial car, j’aimerais allier ma passion pour les voitures à celle de la cuisine, en ayant un garage à côté de mon restaurant.

Comment voyez-vous l’avenir de votre métier ?

S. C. : Dans des grandes villes, il y a déjà des robots en cuisine, mais je n’aime pas vraiment cela. Je préfère que les clients puissent échanger avec le chef. En effet, c’est lui qui imagine les recettes, c’est donc à lui qu’il faut attribuer les mérites.

Que diriez-vous à quelqu’un qui hésiterait à suivre vos formations ?

S. C. : C’est un métier compliqué mais si on l’aime on peut y arriver !