Pendant un premier atelier, les participants ont vu ce que le CNIEL faisait au niveau de sa communication sur les produits laitiers, puis dans un deuxième, avec l’union des entreprises de proximité ils ont vu la communication qui était mise en place pour l’artisanat.
Joseph Leterme a délivré le compte rendu des échanges. «Un sujet d’actualité pour l’ensemble des participants. Le constat est que nous avons une image négative de notre profession à supprimer. Pour gommer les effets négatifs de cette communication, il faut aussi faire rêver et véhiculer une bonne image n’est pas toujours compatible avec ce que nous défendons par rapport au revenu. La communication ne rendra pas forcément le métier attractif car séduire l’opinion publique n’est pas forcément un acte d’attractivité. Bien que nous sensibilisions le grand public, nous ne l’attirons pas pour autant sur nos fermes en tant que salarié ou en tant que futur éleveur. Si nous devions établir une stratégie de communication pour attirer des jeunes, il nous faut nous adresser à un public très jeune en école à travers des conseillers d’orientations et remettre en place un plan de communication à très long terme. Il faut sensibiliser les jeunes à notre métier encore méconnu dès le plus jeune âge. Il faudrait aussi se faire accompagner ou déléguer. Nous, agriculteurs, nous ne sommes pas forcément de très bons communicants donc il faut savoir s’entourer de personnes en capacité de nous aider à véhiculer un message positif sur notre métier. Il faudrait également renforcer la formation des producteurs sur les sujets de la communication personnelle au niveau des réseaux sociaux et des médias. Nous devons donner du sens et être fiers de ce que nous faisons. Nous pourrions aussi renforcer les outils pédagogiques à destination des enseignants pour les sensibiliser à nos problématiques et nos besoins. Il faut également renforcer et développer le réseau des fermes accueillant du public. Il faudrait recenser ce qui se fait en France comme le Savoir Vert qui fonctionne très bien et où les éleveurs sont formés à recevoir du public sur leur exploitation donc il nous faut des fermes en capacité d’accueillir de futurs salariés et de futurs éleveurs.»